Accueil | Sport international | Les organisateurs de l’Open d’Australie étudient toutes les options pour 2021

Les organisateurs de l’Open d’Australie étudient toutes les options pour 2021


Novak Djokovic après sa victoire à l'Open d'Australie en 2019. (Photo / AFP)

La Fédération australienne de tennis, organisatrice de l’Open d’Australie, a reconnu jeudi qu’elle étudiait toutes les options pour l’édition 2021, y compris l’annulation si la pandémie de coronavirus devait se poursuivre.

« Nous n’avons jamais caché que nous étudions un certain nombre de scénarios », a déclaré une porte-parole de Tennis Australia. « Nous espérons que le meilleur scénario se réalise, mais il est important de prévoir toutes les possibilités », a-t-elle poursuivi, en détaillant plusieurs options qui vont de l’annulation pure et simple du premier tournoi du Grand Chelem de l’année à l’admission uniquement de spectateurs australiens en passant par une période de quarantaine pour les joueurs venant de l’étranger.

« Il nous faut regarder toutes ces possibilités, car beaucoup de ces décisions ne seront pas de notre ressort et seront liées à des mesures prises par le gouvernement. C’est pourquoi nous devons avoir un certain nombre de protocoles prêts pour assurer la santé de tous », a souligné cette porte-parole. L’édition 2021 de l’Open d’Australie est prévue à Melbourne du 18 au 31 janvier.

Mais le tennis mondial est à l’arrêt depuis mars à cause de la pandémie de Covid-19 et ne pourra reprendre au plus tôt que mi-juillet, selon les décisions de l’ATP et de la WTA, qui régissent respectivement les circuits masculin et féminin. Le tournoi de Wimbledon a été annulé cette année, tandis que Roland Garros a été reprogrammé en septembre. Enfin, les organisateurs de l’US Open, traditionnellement quatrième et dernier tournoi du Grand Chelem de l’année, décideront en juin si leur épreuve, programmée du 31 août au 13 septembre, aura bien lieu ou doit être reportée.

L’Australie a réussi à limiter le nombre de personnes contaminées par le coronavirus –moins de 7.000 pour moins de 100 morts— en imposant des restrictions draconniennes notamment sur les déplacements internationaux qui sont interdits.

 

LQ / AFP