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L’Écosse contrainte à un triomphe roumain avant l’Irlande


Cameron Redpath et les Écossais ne doivent pas tergiverser ! (Photo : afp)

Carton requis ! L’Écosse doit écraser la Roumanie avec le bonus offensif, samedi (21 h) à Lille, pour donner un parfum de huitième de finale à son choc contre l’Irlande une semaine plus tard, épilogue de ce groupe B brutal.

«C’est crucial», a reconnu le capitaine du jour Grant Gilchrist, en l’absence de Jamie Ritchie, visé par un protocole commotion. «Ce week-end est vital», a poursuivi le deuxième ligne, conscient de la nécessité de gagner en inscrivant quatre essais. «C’est la seule chose que nous pouvons contrôler pour le moment. Sans cinq points pris ce week-end, ce n’est même pas la peine de parler du suivant.»

Le sélectionneur Gregor Townsend ne s’est pas épanché sur le XV du Trèfle, mais il l’a dans un coin de la tête puisqu’il a opté pour une équipe en quasi-totalité remaniée contre les «Chênes» roumains, l’équipe ayant encaissé le plus de points de la phase de groupes (79 en moyenne par match).

«Ils ont rencontré la première et la deuxième nation mondiale (NDLR : l’Irlande et l’Afrique du Sud), je suis sûr qu’ils auront beaucoup appris de ces expériences, prévient Townsend. Ils sont physiquement très forts, excellents en conquête. Il ne faut pas les prendre à la légère.»

Repos pour la charnière titulaire

Avec treize changements par rapport au XV du Chardon ayant écrasé les Tonga (45-17), l’idée de Townsend reste de ne pas retrouver l’Irlande, première nation mondiale et exempte de match ce week-end, avec un déficit de fraîcheur.

La charnière titulaire, composée de Finn Russell et de Ben White, est au repos, absente de la feuille de match, comme l’ailier star d’origine sud-africaine Duhan van der Merwe. Charge aux habituels finisseurs et remplaçants, donc, de vitrifier les «Chênes» roumains. Car la différence de points, défavorable aux Écossais, pourrait peser lourd.

Si l’Afrique du Sud l’emportait sans le bonus contre les Tonga dimanche, il pourrait se dessiner un scénario cruel entre tous pour l’Écosse une semaine plus tard, celui d’une égalité à trois (14 pts), où un exploit contre l’Irlande ne suffirait pas à se qualifier pour les quarts.