« Je ne pense pas que je pourrais complètement tourner la page si nous n’avons pas la possibilité de terminer cette saison » suspendue à cause du Covid-19, a confié LeBron James, superstar des Lakers qui comptent parmi les favoris pour le titre.
Interrogé mercredi par quelques médias via l’application Zoom, James s’est néanmoins dit « fier » de ce que son équipe a accompli jusqu’à présent. « Je pourrai regarder en arrière et dire que nous avons fait quelque chose de spécial dans ce laps de temps. » Au soir du 11 mars, la saison s’est mise à l’arrêt après le test positif du pivot français Rudy Gobert (Utah). Les Lakers occupaient la première place de la conférence Ouest et étaient assurés de disputer les play-offs pour la première fois depuis sept ans. « Je ne peux qu’être satisfait de ce qu’on a pu faire avec un nouvel entraîneur (Frank Vogel), un nouveau staff et autant de nouveaux joueurs dans l’effectif », a dit James dont les impressionnantes performances individuelles le placent à 35 ans dans la course au titre de MVP de la saison régulière, qu’il a déjà gagné quatre fois.
Evoquant sa relation avec l’autre star de l’équipe, Anthony Davis arrivé l’été dernier, le « King » a assuré qu’il ne pensait pas que l’entente se ferait aussi vite dans le jeu. « Il a joué pendant sept ans à la Nouvelle-Orléans, il fallait qu’il s’adapte à un nouveau système et qu’on trouve des automatismes. Je pensais que cela nous prendrait beaucoup plus de temps que ça. Mais j’avais vraiment tort », a-t-il avoué.
Entraînement avec son fils
Pour le triple champion NBA (deux fois avec Miami, une fois avec Cleveland), cette deuxième saison sous le maillot des Lakers restera quoi qu’il arrive à part. Outre la « situation actuelle inédite », liée à la pandémie de coronavirus qui oblige au confinement, la mort accidentelle de Kobe Bryant le 26 janvier a profondément affecté la « Laker Nation » dont il est le leader. « Des hauts et des bas, sur et en dehors du parquet, c’est ce que nous avons effectivement dû endurer », a-t-il reconnu.
James qui joue au basket avec son fils Bronny « sur un terrain stérilisée appartenant à un ami », est prêt à accepter n’importe quel scénario pour reprendre la saison. « Si c’est dans un seul endroit, Las Vegas ou ailleurs, où on a le plus de chances d’être en sécurité, alors on aura ce type de discussions. »
LQ / AFP