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JO-2028 : le CIO veut inclure l’escalade, le surf et le skate


Le surfeur australien Liam O'Brien (en h.) surfant sur une vague lors de la troisième journée de la World Surf League Haleiwa Challenger series à Hawai, samedi dernier. (photo AFP)

Le Comité international olympique veut intégrer au programme des JO-2028 de Los Angeles l’escalade, le surf et le skateboard, déjà présents cet été à Tokyo et prévus à Paris-2024, a annoncé jeudi son président Thomas Bach.

Ces trois sports « tournés vers la jeunesse » pourraient remplacer trois disciplines olympiques historiques : la boxe, l’haltérophilie et le pentathlon moderne, sur la sellette pour des raisons variées. Formellement, l’exécutif du CIO va proposer à sa 139e session, le 31 janvier 2022 avant les Jeux d’hiver de Pékin, d’ajouter l’escalade, le surf et le skateboard à la liste des 28 sports olympiques initiaux en Californie, leur garantissant d’emblée des épreuves.

À Tokyo, ils avaient fait leurs premiers pas olympiques sous le statut plus précaire de « sports additionnels » soumis par les organisateurs et privés de la manne des droits TV, ce qui sera de nouveau le cas à Paris – en y ajoutant le breakdance dont il n’a pas été question jeudi. « Leur contribution significative au succès de Tokyo-2020 et l’engagement à innover de Los Angeles-2028 », tout comme leurs « profondes racines californiennes », expliquent la volonté du CIO de les pérenniser.

Comme l’instance olympique impose un quota de 10 500 participants aux JO pour « limiter les coûts et la complexité » de sa grand-messe estivale, elle retire pour l’heure de la liste des 28 la boxe, l’haltérophilie et le pentathlon moderne. Mais ces trois sports, olympiques depuis plus d’un siècle, pourront « être potentiellement inclus » au programme de Los Angeles lors de la session du CIO de 2023, s’ils donnent suffisamment de gages de réforme.

Dopage et corruption

L’Association internationale de boxe amateur (AIBA), privée en 2019 de l’organisation de son propre tournoi olympique pour de multiples défaillances en matière de gestion et d’arbitrage, est dirigée depuis un an par le Russe Umar Kremlev, qui martèle vouloir restaurer sa crédibilité. « Il y aura certainement plus à faire en matière d’intégrité sportive, d’intégrité financière et de gouvernance », a reconnu jeudi Umar Kremlev dans un communiqué, se disant néanmoins « reconnaissant » pour le maintien au programme de Paris-2024 et « l’établissement d’une feuille de route claire ».

L’haltérophilie, toujours sous la menace d’une radiation olympique dès 2024 en raison d’une cascade de scandales de dopage et corruption, suscite toujours de « sérieuses inquiétudes » et reste sous surveillance, a précisé Thomas Bach.

Quant au pentathlon moderne, il est en pleine refonte en raison de l’affaire Saint Boy, du nom du cheval qu’une cavalière allemande et son entraîneuse avaient frappé lors des Jeux de Tokyo, et doit désormais trouver par quelle discipline remplacer l’équitation – escrime, tir, course et natation complétant l’épreuve.

AFP/LQ