Holnest, la société familiale détenue par Jean-Michel Aulas, est entrée en discussions exclusives avec OL Groupe afin de lui racheter son Arena située à OL Vallée, a annoncé mardi le groupe dans un communiqué.
Ces négociations « confidentielles » visent à céder la totalité des actions de la société OLG Vallée Arena, qui exploite la LDLC Arena à Décines-Charpieu. La période d’exclusivité s’étend jusqu’au 31 mai 2024.
Cette salle polyvalente ultra-modulable d’une capacité de 16 000 places a ouvert ses portes fin 2023 et accueille notamment certains matchs de basket de l’Asvel de Tony Parker, ainsi que des spectacles ou des concerts.
L’ancienne star des Spurs s’était un temps dite intéressée par la reprise de la salle en association avec l’homme d’affaires russo-hongrois Alexei Fedorych, mais les difficultés financières de ce dernier rendait ce scénario peu probable.
Selon plusieurs médias, le prix de vente de la salle serait de 160 millions d’euros. Le coût des travaux s’était monté à 141 millions d’euros.
Le chantier de la LDLC Arena avait été porté par Jean-Michel Aulas, ancien président de l’Olympique Lyonnais et PDG d’OL Groupe jusqu’à sa cession à Eagle football de l’Américain John Textor en 2023.
À 75 ans, il ne détient plus aujourd’hui, à travers sa holding Holnest, que 5,49 % du capital du groupe. Après le rachat de 87,69% des parts, il avait été nommé président exécutif pour trois ans avant d’être révoqué de ce poste le 5 mai.
Par la suite, Jean-Michel Aulas et John Textor s’étaient engagés dans différentes procédures judiciaires avant de mettre un terme à leurs différends au mois de décembre. Peu après, Jean-Michel Aulas s’était déclaré officiellement candidat au rachat de la salle.
Les discussions exclusives ont finalement été autorisées par le conseil d’administration d’OL Groupe. Ce projet de cession entre dans la nouvelle stratégie d’Eagle football visant à recentrer ses activités autour du football masculin.
Le 18 mars, OL Groupe, dont la dénomination sociale devient par ailleurs Eagle Football Group sur décision prise par l’assemblée générale des actionnaires en décembre, avait d’ailleurs déjà cédé son club américain de football féminin, Seattle-Reign FC pour 53,6 millions d’euros.