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Handball : Metz bat enfin Brest et prend une option en finale


Metz peut espérer éviter de finir une saison sans aucun trophée pour la première fois depuis 2012. (photo Metz Handball)

Les Messines ont enfin battu les Brestoises cette saison, mercredi en finale aller de Ligue féminine de handball, un large succès (31-24) qui leur permet de prendre une sérieuse option sur un 24e titre de championnes avant le retour dimanche chez leurs rivales.

Depuis la remontée des Bretonnes dans l’élite à compter de la saison 2016/2017, leurs duels avec les Lorraines constituent la rivalité incontournable du championnat de France.

Aux Arènes, qui accueillaient 800 spectateurs mercredi, la Slovène Tjasa Tsanko a porté Metz, avec une très grande efficacité (7 buts en 9 tirs), de quoi donner des regrets aux supporters des Dragonnes de la voir bientôt repartir dans son pays après seulement un an en France.

Du côté de Brest, sa compatriote Ana Gros, désignée meilleure joueuse de la saison régulière, a semblé longtemps frustrée, forçant plusieurs tirs, mais l’arrière de 30 ans a fini par faire parler son talent (10 buts).

Les Messines déterminées

Les Lorraines, championnes en titre puisque la saison passée n’est pas allée à son terme, visent une 24e couronne alors que leurs adversaires n’ont jamais été sacrées. En 2012, Arvor29, basé à Brest, avait bien été titré juste avant de faire faillite mais avait été remplacé par le BBH, reparti de Nationale 1.

Déjà vainqueures samedi de la Coupe de France, les Brestoises, tombeuses des Messines en quarts de finale de Ligue des champions, vont disputer le Final Four à Budapest les 29 et 30 mai.

Aucun club français n’a remporté la plus prestigieuse des compétitions européennes et l’équipe entraînée par Laurent Bezeau a semblé quelque peu perturbée par ce brillant objectif. Ce n’était pas le cas des joueuses d’Emmanuel Mayonnade, champion du monde avec les Pays-Bas en 2019, qui ont bouclé la première mi-temps avec trois buts d’avance (16-13).

Malgré l’entrée de la gardienne brestoise Cléopâtre Darleux, l’écart en défaveur des visiteuses est passé à cinq unités à un quart d’heure du terme, puis à sept buts à peine trois minutes plus tard, et par intermittences ensuite jusqu’à huit. Même l’expulsion en fin de partie pour deux minutes de la demi-centre Méline Nocandy (6 buts à 100% de réussite) n’a pas déréglé la domination des locales.

Avec ce matelas confortable de sept buts, Metz peut espérer éviter de finir une saison sans aucun trophée pour la première fois depuis 2012.

LQ/AFP