MONDIAL-2025 Après son titre de championne d’Europe et olympique en 2024, la Norvège a désormais réuni sous son toit les trois principales couronnes grâce à son succès, dimanche, contre l’Allemagne (23-20).

Après avoir récupéré en 2024 à Paris sa couronne olympique puis empoché, en décembre de la même année, leur troisième médaille d’or européenne d’affilée, les Norvégiennes ont complété leur incroyable collection en effaçant aux Pays-Bas les larmes d’il y a deux ans à Herning (Danemark).

Elles avaient alors dû se contenter de la médaille d’argent, battues par la France, qu’elles ont désormais reléguée quelques longueurs derrière, comme la concurrence. Et ceci malgré le départ, après l’Euro-2024, de son légendaire entraîneur islandais, Thorir Hergeirsson, parti sur un onzième trophée avec la sélection (deux Jeux olympiques, trois Mondiaux et six Euros).

Il a été remplacé par le Norvégien Ole Gustav Gjekstad, triple vainqueur de la Ligue des champions féminine avec Kristiansand (2021 à 2023) puis vice-champion d’Europe en juin avec Odense, qui a donc poursuivi l’œuvre de son prédécesseur malgré la retraite de la meneuse de jeu Stine Oftedahl.

L’Allemagne proche d’un exploit

Katrine Lunde devrait elle raccrocher à l’âge de 45 ans après ce Mondial, son treizième titre avec la sélection. La gardienne a encore été décisive dimanche (14 arrêts sur 34 tirs), où les Norvégiennes ont été accrochées pour la première fois de la compétition, par l’Allemagne qui disputait sa première finale depuis… 1994 (Euro).

Ces dernières ne sont pas passées loin du deuxième titre de leur histoire, 32 ans après le premier (Mondial-1993), puisqu’elles ont eu une balle d’égalisation à cinq minutes de la fin (20-19), manquée.

Les Allemandes auront cependant pendant ce Mondial coorganisé avec les Pays-Bas replacé leur sélection sur le dessus de la carte du handball féminin, dominé par les Norvégiennes de Henny Reistad (5/9) de la tête et des épaules, comme les Danois chez les hommes.