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Giro : deuxième semaine, de la Toscane aux Dolomites


Le peloton s'attaque aux grandes montagnes cette semaine. (photo AFP)

Le Giro reprend son cours mercredi, entre Ombrie et Toscane, avant de rejoindre le nord de l’Italie pour s’attaquer aux grandes montagnes durant la deuxième des trois semaines de course.

Mercredi : danger sur les graviers

11e étape : Pérouse – Montalcino, 162 km
Le parcours emprunte au long de quatre secteurs spécifiques 35,2 kilomètres de « sterrati », les chemins de graviers de Toscane qui donnent le nom des « Strade bianche » à une classique prisée (victoire de van der Poel en mars dernier).
Tout peut arriver, surtout au lendemain de la journée de repos, dans cette étape que les coureurs redoutent aussi en raison du risque élevé d’incidents mécaniques. L’arrivée est jugée au sommet d’un petit mur à 12% dans la bourgade toscane qui porte le nom d’un vin de grande réputation (Brunello).

Jeudi : la récompense des attaquants

12e étape : Sienne – Bagno di Romana, 212 km
De la Toscane à la Romagne, les routes alternent montées et descentes. La journée, piégeuse pour peu qu’un coureur affiche des signes de faiblesse, s’annonce avant tout favorable aux baroudeurs. Avec une arrivée jugée au bas de la descente du Passo del Carnaio, après « une montée plus dure que le profil laisse penser », de l’avis du sélectionneur italien Davide Cassani qui connaît la région à merveille.

Samedi : à l’assaut du Kaiser

14e étape : Cittadella – Monte Zoncolan, 205 km
Au lendemain d’une étape rigoureusement plane entre Ravenne et Vérone, se profile le Monte Zoncolan, la montagne-totem des Alpes carniques, surnommée le « Kaiser » par les organisateurs du Giro. La montée par le versant est, à partir de Sutrio, qui n’a plus été empruntée depuis 2003, présente une pente moins ardue jusqu’aux trois derniers kilomètres. Mais la route se cabre brutalement dans le final, jusqu’à un dernier kilomètre effrayant à 14,7% avec un passage à plus de 20% sur 500 mètres.

Lundi prochain : la « tappone » des Dolomites

16e étape : Sacile – Cortina d’Ampezzo, 212 km
Le Giro a rendez-vous avec l’histoire, un jour après le circuit transfrontalier (Italie et Slovénie) à effectuer trois fois pour rejoindre Gorizia. Il emprunte trois cols mythiques dans les Dolomites, la Fedaia, aux pentes terriblement éprouvantes, le Pordoi, point le plus haut de la course (2.239 m), et enfin le Giau. Le dernier sommet, situé à 17,5 kilomètres de l’arrivée, précède la descente rapide vers Cortina d’Ampezzo, station-hôte des JO d’hiver 1956 et 2026. La « tappone », l’étape-reine dans toute sa splendeur… et sa difficulté.

AFP