Pas moins de six des 20 pilotes commençaient cette année leur première saison en Formule 1 en tant que titulaire et ils ont globalement brillé, à l’image de l’Italien Andrea Kimi Antonelli (Mercedes) ou du Français Isack Hadjar (Racing Bulls).
Andrea Kimi Antonelli, 7e, 150 points
L’Italien, qui avait seulement 18 ans en début de saison et avait obtenu son permis de conduire quelques semaines avant ses grands débuts en F1, achève sa première saison dans la catégorie reine du sport automobile à une belle septième place, juste derrière le septuple champion du monde Lewis Hamilton (Ferrari). Antonelli disposait certes de la meilleure monoplace parmi tous les débutants, mais il a su en profiter. Après un début de saison prometteur, il a connu un gros passage à vide durant la saison européenne, malgré un premier podium (3e) au Canada en juin. Il a ensuite bien réagi en terminant sur les chapeaux de roues, avec six top 6 lors des huit dernières courses et deux nouveaux podiums, au Brésil (2e) et à Las Vegas (3e).
Isack Hadjar, 12e, 51 points
Vice-champion de F2 l’an dernier, le Français de 21 ans a également réussi une saison très solide au volant d’une Racing Bulls plutôt rapide en qualifications, mais souvent en difficulté lors des Grands Prix. Malgré un accident lors du tour de formation de sa première course, en Australie, le Parisien ne s’est pas laissé abattre et a rapidement rebondi. Il a réussi à figurer 15 fois sur 24 dans le top 10 sur la grille de départ, et a terminé dix fois dans les points, dont un podium (3e) aux Pays-Bas. S’il a laissé échapper in extremis la dixième place au championnat à Abou Dabi, terminant finalement 12e, Hadjar a gagné bien plus : le droit de devenir le nouveau coéquipier de Max Verstappen chez Red Bull l’an prochain.
Oliver Bearman, 13e, 41 points
Au volant d’une Haas irrégulière, le Britannique de 20 ans a souvent su tirer le meilleur de sa monoplace en course. Seulement présent cinq fois en Q3, la troisième partie des qualifications, Bearman a réussi à finir à neuf reprises dans les points lors des Grands Prix, dont cinq fois lors des sept dernières courses. Il a notamment frôlé le podium au Mexique (4e) et a finalement devancé son expérimenté coéquipier français Esteban Ocon (15e, 38 points).
Liam Lawson, 14e, 38 points
Le Néo-Zélandais, qui comptait déjà 11 GP en F1 au compteur, mais n’avait jamais commencé une saison avant cette année, a connu des débuts très difficiles chez Red Bull. Évincé au bout de seulement deux courses au profit du Japonais Yuki Tsunoda, Lawson (23 ans) a mis quelques semaines à se relever avant de réaliser une deuxième moitié de saison très honorable au volant de la Racing Bulls, ce qui lui a permis de conserver son baquet pour 2026.
Gabriel Bortoleto, 19e, 19 points
Au volant d’une Sauber en grande difficulté, le champion de F2 2024 a vécu un début de saison très compliqué avec une 12e place comme meilleur résultat lors des dix premières courses. Avec cinq top 10 en qualifications et en Grand Prix, le Brésilien a finalement réalisé une saison correcte dans une écurie qui deviendra Audi l’an prochain.
Franco Colapinto, 20e, 0 point
Malgré le soutien sans faille de milliers de supporters qui envahissent les tribunes chaque week-end, l’Argentin a connu une saison noire. Arrivé chez Alpine à Imola, en remplacement de l’Australien Jack Doohan qui n’avait pas inscrit le moindre point en six GP, Colapinto n’a atteint la Q3 qu’une seule fois et n’a jamais fait mieux que 11e en 18 Grands Prix au volant de la plus mauvaise monoplace du plateau. Malgré sa saison décevante, il pilotera encore pour Alpine en 2026 et tentera d’inscrire enfin des points pour l’écurie franco-britannique, qui utilisera alors un moteur Mercedes.