Sa montée en puissance s’est agrémentée d’un premier but depuis son transfert à neuf chiffres en provenance de Leverkusen, cet été, d’un tir pointu (42e, 2-0) près de 90 secondes après l’ouverture du score de Gravenberch (41e, 1-0). L’Allemand a profité d’un énorme travail préparatoire de l’avant-centre français Hugo Ekitiké : récupération de la balle dans le rond central, grand pont sur un adversaire et passe parfaite entre deux défenseurs.

Jusqu’ici, en vingt-trois rencontres disputées (17 en championnat, 5 en Ligue des champions et 1 en Cup) pour un total de 1 542 minutes sous le maillot des Reds, l’international allemand n’avait été crédité que de six passes décisives au total. Et cette saison, il n’avait d’ailleurs marqué qu’à deux reprises avec la Mannschaft, contre l’Irlande du Nord (victoire 3-1) et en Nations League devant le Portugal (défaite 2-1). Mais sa dernière réalisation en club datait du 4 mai et d’un match nul (2-2) en Bundesliga du Bayer sur la pelouse de Fribourg.

Dans le championnat allemand, Wirtz avait toujours été plus à l’aise à la passe que devant le but (35 buts contre 47 passes décisives en 140 matches), mais ce but sonne quand même comme une petite délivrance.

Ce week-end, comme pour se rappeler que Wirtz ne l’avait pas encore non plus totalement tansfiguré, Liverpool a produit une seconde période plus laborieuse et s’est même fait peur après la réduction du score de Santiago Bueno (51e, 2-1), sans conséquence cependant pour les hommes d’Arne Slot.