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[Football] Quand « Kicker » s’interroge sur l’avenir d’Olesen à Cologne


Encore joueur de Cologne pour longtemps ? (Photo : gerry schmit/editpress)

Mathias Olesen arrive bientôt en fin de contrat dans son club formateur et sa situation n’évolue pas : il reste un joker de luxe.

Le milieu de terrain n’est pas entré en jeu, samedi, lors du choc contre Hanovre (2-2) qui aurait pu permettre à Cologne de grappiller des points précieux dans sa course à la remontée en Bundesliga. Qu’Olesen n’entre pas, c’est une rareté dans cette configuration où Cologne, devant au score, avait un avantage à défendre : c’est typiquement le genre de mission que son coach, l’Autrichien Gerhard Struber, aime à lui confier.

Olesen, après tout, est son homme de confiance, son douzième homme idéal, celui à qui l’on peut tout demander, quel que soit l’endroit du terrain qui nécessite sa présence, le genre «couteau suisse» à la mentalité irréprochable.

En quatorze journées de championnat, Olesen a toujours été sur la feuille de match. Il n’a jamais été titulaire mais est entré à sept reprises et a été bon tout le temps à l’exception du match contre Paderborn, où il est impliqué sur les buts du leader.

Bref, un vrai joueur de club, attaché à la ville (il y est arrivé dans la catégorie U19, en 2019, en provenance de l’Eintracht Trèves) et tout juste pénalisé par une hiérarchie gravée dans le marbre.

C’est bien pour cela qu’aujourd’hui, devant l’imminence de sa fin de contrat, le 30 juin prochain, les médias s’interrogent sur son avenir. Il semblerait logique que cette histoire d’amour perdure, mais aussi presque contre nature qu’elle se prolonge plus avant.

«Il est la première alternative pour presque tout»

«Il s’agit désormais de savoir si une prolongation de contrat a un sens», écrit ainsi Kicker. Car les signes n’en finissent plus de s’accumuler pour souligner la curieuse position d’Olesen dans l’organigramme de cette équipe.

Exemple : la semaine dernière, Olesen a remplacé Hübers, victime d’un coup sur la tête dès la 24e minute de jeu, sur la pelouse de Preussen Münster. Pour une victoire 0-1 lors de laquelle Mathias a fait le job au coeur du jeu, alors même que Cologne aurait pu faire du poste pour poste en faisant entrer Bakatukanda, un défenseur central de formation. Strber a préféré casser son organisation plutôt que de se passer de l’entrée en jeu de son «super-sub».

Mais le retour de Hübers face à Hanovre, samedi, a eu un effet implacable : Olesen est retourné sur le banc. Comme si ses bonnes performances n’avaient aucun effet sur son statut. Celui de joueur de complément de luxe.

Pour Kicker, c’est l’évidence : «Olesen est la première alternative pour presque tout». Mais cela ne lui donne aucun droit, ni aucun avantage. Et le joueur lui-même le constate, continuant de jouer le garçon bien élevé qui accepte la situation : «Je profite de mon temps de jeu pour faire un peu de publicité pour ma propre cause».

Pas le choix : devant la défense, Martel et Huseinbasic sont les titulaires indiscutables. Kainz (qui a marqué contre son camp ce samedi et coûté l’égalisation) et Ljubicic entrent aussi en ligne de compte. Il y a abondance de biens dans ce secteur de jeu, à Cologne.

Pour Transfermarkt, il vaut 1 million d’euros

Pourtant, Struber l’apprécie énormément. Au point de lâcher ce genre de phrase : « Il est vraiment fiable. C’est un partenaire sur le terrain dont tout le monde sait ce qu’il vaut. Il donne tout ce qu’il a et assure un bon équilibre ».

Le genre de certitude qui vaut une prolongation de contrat ? Selon les informations de Kicker, il n’y a pas encore de discussion concrète sur le sujet, à six mois de l’expiration de son bail. Et il serait douteux qu’à 23 ans, Olesen, malgré son investissement irréprochable, puisse se satisfaire d’un tel temps de jeu.

Il est suivi par d’autres clubs et vaudrait aux alentours du million d’euros. Pour un garçon investi comme aucun autre et capable de tout faire, c’est cadeau, non ?