Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
Avant la dernière journée de Liga portugaise, samedi soir, Benfica et son milieu luxembourgeois Leandro Barreiro n’ont pas les cartes en main dans la course au titre, qui tend les mains au voisin du Sporting.
Dimanche matin, aux abords du stade de la Luz, il ne serait pas surprenant de voir fleurir des affiches «Wanted» à l’effigie de Weverson, le défenseur d’Arouca, modeste 12e de Liga portugaise reparti le 13 avril de la capitale avec un nul bien plus évitable que celui concédé par les Aigles samedi dernier contre le Sporting (1-1, 33e journée).
Sans l’égalisation ultratardive du Brésilien il y a un mois (2-2, 29e j.), Benfica compterait deux points de plus, donc deux points d’avance sur ce même Sporting, et aborderait la dernière journée, programmée ce samedi à 19 h, en ballottage très favorable dans la course au titre.
Au lieu de quoi, les Aigles et Leandro Barreiro se retrouvent contraints de faire un meilleur résultat à Braga, soit chez la 4e force du plateau, venue s’imposer en janvier à Lisbonne (1-2), que le Sporting contre Guimarães, 5e de Liga qui peut égaler son classement de l’an passé. Hypothétique… mais pas impossible : à l’aller, début janvier, Guimarães a contraint les Leões à un nul 4-4 qui pèserait tout autant dans la balance s’il se reproduisait ce soir. Mais avant cela, il faut impérativement faire le job à Braga.
Après cela, il y aura aussi pour Benfica une finale de Coupe du Portugal, le dimanche 25 mai, toujours contre le Sporting. Reste à savoir quel en sera l’enjeu, entre un doublé ou un triplé domestique, pour des Aigles qui ont déjà remporté en janvier la huitième Coupe de la Ligue (qui était le premier trophée de Leandro Barreiro) de leur histoire aux dépens… du Sporting, cet encombrant voisin à qui un 21e titre de champion (le second consécutif) tend les bras, ce samedi, malgré le départ en novembre de Rúben Amorim, qui était son coach depuis mars 2020.
