Accueil | Sport international | [Football] Ligue des Champions : le PSG face à l’AC Milan et aux « tifosi » de San Siro

[Football] Ligue des Champions : le PSG face à l’AC Milan et aux « tifosi » de San Siro


Pour les Parisiens, il faudra tenir tête aux Italiens sur le terrain et donc aussi à leur public dans les tribunes. (Photo : AFP)

Le PSG, en forme depuis la lourde défaite à Newcastle début octobre, devra résister à l’ambiance de San Siro contre l’AC Milan (21h) en Ligue des champions, notamment Gianluigi Donnarumma, l’ancien gardien des Rossoneri qui devrait recevoir un accueil houleux des « tifosi ».

« Je pense que les tifosi vont tout faire pour soutenir notre équipe », a prédit Stefano Pioli, l’entraîneur du club milanais lundi en conférence de presse. « À partir du moment où on joue comme le Milan doit jouer, ils nous encourageront avec une grande passion, un grand amour pour nos couleurs. Cela dépend de nous que les supporters soient derrière nous et que San Siro constitue quelque chose de positif pour nous », a-t-il poursuivi.

Pour les Parisiens, il faudra tenir tête aux Italiens sur le terrain et donc aussi à leur public dans les tribunes, car le chemin vers les huitièmes de finale de C1 passe forcément par une bonne performance mardi soir à San Siro.

En tête du groupe F, le PSG ne compte que deux points d’avance devant Newcastle et Dortmund, avant la réception des Anglais et le déplacement chez les Allemands et leur « mur jaune » dressé par un autre public chaud-bouillant.

À l’inverse, le Milan, demi-finaliste de l’édition 2022, est dernier du groupe F avec deux points et aucun but marqué en trois matches.

Sifflets et billets pour Donnarumma

Mais les craintes côté PSG sont tenaces, tant le match à St James Park a été un naufrage, surtout sur le plan mental. Les parisiens avaient semblé totalement intimidés par l’ambiance des fans anglais.

À Milan, celui qui devra plus particulièrement résister à cette pression est donc Gianluigi Donnarumma, même si, comme lui, Milan Skriniar et Achraf Hakimi, deux anciens défenseurs de l’Inter Milan font aussi leur retour à San Siro.

Selon la presse italienne, les ultras de la Curva Sud ont prévu de distribuer avant le coup d’envoi du match des sifflets et des liasses de faux-billets, pour les jeter à son entrée sur le terrain en souvenir de son départ mouvementé pour le PSG en 2021.

À l’époque, le gardien de l’équipe d’Italie avait ulcéré les supporteurs de l’AC Milan en laissant entendre qu’il allait prolonger son contrat, avant de tourner le dos à son club formateur et de répondre aux sirènes parisiennes.

« Cela s’est terminé en mauvais termes ici entre lui et le club. On sait que l’accueil sera assez difficile, nos supporteurs sont chauds », a reconnu lundi en conférence de presse Mike Maignan qui a succédé à Donnarumma dans les buts milanais.

Cette pression a été vite évacuée par l’entraineur du PSG Luis Enrique. « On en a rigolé ensemble. Il a déjà rejoué ici lors d’un Italie-Espagne en sélection et j’étais sur le banc d’en face. Cela arrive souvent dans le foot », a-t-il dédramatisé.

Un « stade historique »

Pour balayer toute incertitude sur le plan psychologique quant à la façon d’aborder un tel rendez-vous, les Parisiens peuvent s’appuyer sur un état de forme et une confiance en hausse. D’autant qu’en face, les coéquipiers de Mike Maignan et d’Olivier Giroud restent sur trois matches sans victoire en Serie A, dont une défaite samedi contre Udinese.

Le PSG, qui doit toujours faire sans Marco Asensio, a gagné les cinq matches ayant suivi la débâcle de Newcastle. La dernière victoire en date, à domicile vendredi contre Montpellier en Ligue 1, a été nette et convaincante (3-0), confirmant les bonnes dispositions affichées il y a deux semaines contre Milan (3-0), dans un Parc des Princes en ébullition avec tifos, fumigènes, banderoles et chants.

Quant aux matches à l’extérieur, ils se sont soldés par des succès à Rennes (3-1) et à Brest (3-2), certes de façon mins probante, l’équipe parisienne s’étant montrée moins clinquante et moins sereine dans le jeu.

« Nous jouons contre une très bonne équipe, dans un stade historique, au sein d’un groupe relevé. Je suis optimiste parce que les joueurs sont dans une bonne forme et ont la volonté de faire une grande performance », a assuré Luis Enrique.