Luis Enrique a dit s’être fait «peur» à Metz où le PSG a gagné de justesse samedi en Ligue 1 (3-2), regrettant la «perte de contrôle» mais rendant hommage à Ibrahim Mbaye et Quentin Ndjantou, les «titis» décisifs du soir.
«J’ai eu peur, très peur. Metz, particulièrement en deuxième mi-temps, était dans le match jusqu’à la dernière minute», a confié l’entraîneur.
Luis Enrique a estimé que son équipe avait pâti des nombreux remaniements réalisés pour préserver certains cadres : «Avec quatre, cinq attaquants ensemble, des changements (de joueurs) par obligation, il a manqué des milieux. Ça a été difficile, on a perdu l’équilibre et le contrôle du match dans la deuxième partie de la seconde mi-temps.»
Les deux jeunes du centre de formation Quentin Ndjantou, buteur, et Ibrahim Mbaye, passeur décisif et homme du match, ont plu au technicien : «Ndjantou c’est la surprise de ce début de saison, il a cette qualité de faire des appels en profondeur, sans ballon, de partir de la seconde ligne. Il a les qualités d’un milieu et d’un attaquant. On espère beaucoup de lui.»
Quant à Mbaye, «nous croyons en ses qualités, il a montré plus que d’habitude, plus libéré, plus à l’aise, il a fait de très bonnes actions avec et sans le ballon», a déclaré Luis Enrique.
«Avec quelques minutes en plus»
Son homologue messin, Stéphane Le Mignan, s’est plutôt satisfait du contenu proposé par son équipe, lanterne rouge du championnat : «On a fait à peu près le match qu’on voulait faire, malgré des erreurs, comme celle qui nous a coûté le dernier but.»
Sur ce troisième but encaissé, «on s’est laissé aspirer: on a des situations de frappe, on enchaîne, et on oublie qu’il faut être disciplinés, ça ne pardonne pas de laisser une aussi grande ouverture», a-t-il déploré.
Le PSG a été «au bord de la rupture, avec quelques minutes en plus on aurait pu égaliser», a souligné Stéphane Le Mignan.
«Contre un tel adversaire, il faut être à la hauteur, on a montré beaucoup de bonnes choses, on a défendu bas, on a marqué, on est satisfaits. Il faut garder beaucoup de cela pour la seconde partie de saison, qui va être longue», a-t-il ajouté.
«Dans le comportement depuis quelques semaines, il y a des choses positives», alors qu’en début de saison «certains joueurs n’étaient pas forcément prêts quand ils sont arrivés», a conclu le coach.