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[Football] Laurent Jans : «Être à la mi-saison et invaincu, c’est très rare»


Laurent Jans (cinquième en partant de la droite) au milieu de ses coéquipiers. Invaincus après la fin de la phase aller. (Photo : sk beveren)

[Belgique] Laurent Jans a encore deux matches avant une courte trêve hivernale pour continuer à positionner Beveren comme un concurrent naturel à la remontée en D1 belge.

Leader et invaincu, cela vous était-il déjà arrivé en carrière?

Laurent Jans : Non, jamais. De toute façon, c’est très rare de faire ça. Être à la mi-saison et invaincu, cela demande beaucoup de travail de la part de tout un club. C’est exceptionnel et ça se voit rarement.

Surtout que ce championnat de D2 belge est très compliqué et les équipes les moins bien classées parviennent souvent à créer des surprises. Alors, au début de saison, même si on peut avoir l’ambition de faire quelque chose comme ça, c’est totalement imprévisible! Parce qu’il y a toujours des moments où cela marche moins bien.

Vous imaginez une saison sans connaître la défaite?

Ce n’est pas du tout le moment d’y penser! On n’a fait que la moitié et il y aura forcément un moment de moins bien. Ce serait logique. Une saison sans défaite? Je ne vais pas mettre mon énergie à penser à ça. Ce n’est pas un but.

Cela aurait d’ailleurs pu arriver vendredi, la défaite, contre l’équipe réserve d’Anderlecht, que vous battez finalement dans les arrêts de jeu (2-1)…

Et ce but à la 96e minute, il est très très important. Ce sont les victoires les plus belles. Vendredi soir, il y a eu une vraie explosion d’émotions. C’est ce qui construit les épopées qui vont loin. C’est magique, ce genre d’instants.

On aimerait tous des victoires mieux construites, plus saines, mais on a aussi besoin de ce genre de moments compliqués qui se finissent bien, parce que ça a la vertu d’impliquer tout le monde.

C’est quoi, le plus agréable? Jouer le maintien en Bundesliga comme vous avez pu le faire avec Paderborn (2019-2020)? Ou jouer la montée en D2 belge?

J’ai fait les deux et ce n’est pas comparable. La Bundesliga, cela restera toujours comme quelque chose de fou pour moi, quelque chose que je n’oublierai jamais. Mais Beveren, c’est un club qui est dans mon cœur. C’est le club qui m’a lancé dans le monde pro.

En début de saison, vous n’étiez pas forcément programmés pour être aussi costauds, si?

Peut-être pas, mais en même temps, je ne suis pas surpris, parce que déjà à la trêve, l’hiver dernier, on avait bien recruté et lors de la phase retour, on avait réalisé une série de plus de dix matches d’invincibilité.

On était déjà solides et là, on a le même coach, les mêmes joueurs, les mêmes principes. Pourtant, c’est vrai que dans le reste de la division, il y a de gros concurrents, de gros budgets aussi…

Et vous avez neuf points d’avance sur le premier non-montant. C’est beaucoup. On va fatalement commencer à se poser la question de la montée en fin de saison.

Et c’est logique. Plus le temps passe, plus les fans, les journalistes, l’entourage en général, va nous poser la question. Mais je répondrais qu’il y a deux semaines, on était seulement à trois points devant le Beerschot. Cela peut donc aller très vite. Soyons lucides : il reste seize matches à jouer, c’est énorme.

Le Beerschot que vous recevez dans une semaine, avec la possibilité de le repousser éventuellement à douze points. Le discours serait le même, alors?

Il y a beaucoup de « si » dans une question comme ça. Surtout que nous avons un match, mercredi (NDLR : contre la réserve de Genk) et qu’on ne sait pas où on en sera au moment de jouer le Beerschot.

Mais on sait que ce sera très important et on sent que tout le club a envie de le jouer, ce match de gala. Mais il faut se concentrer sur mercredi, d’abord.

D’après ce que l’on voit, ces derniers mois, Laurent Jans, à 33 ans, a la Jupiler Pro League dans les jambes.

Je vous l’avais dit, en début de saison, que je me sentais bien. Et que même sans les pauses des trêves internationales, pendant lesquelles je joue avec le Luxembourg, mon corps réagit très très bien.

Alors forcément, oui, la D1 belge reste dans ma tête. C’est par ce championnat que ma carrière pro a commencé et on y rencontre beaucoup de très bons clubs.

Votre contrat arrive à son terme en juin prochain. On peut ne pas renouveler un capitaine d’équipe si ce dernier escorte le groupe jusqu’à la montée?

C’est une question que je ne commente pas maintenant. Je suis concentré sur mon boulot!

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