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[Football] « Je comptais les minutes », confie l’entraîneur de Metz, Laszlo Bölöni


Laszlo Bölöni, dimanche soir, tendu face au PSG. (photo AFP)

« Je comptais les minutes » avant la fin du match contre le Paris SG (défaite 2-0), a confié dimanche soir l’entraîneur de Metz, Laszlo Bölöni, dont le club serait descendu directement en Ligue 2 s’il avait encaissé un 3e but. Mais les Messins ont tenu et réussi à conserver leur place de barragiste.

Avant cette 34e et dernière journée de Ligue 1, Metz comptait trois points d’avance sur Lorient, premier relégable direct, mais lui aurait cédé sa 16e place si la différence entre buts inscrits et encaissés se réduisait de huit buts dans la soirée – à un but prêt, les Lorrains ont évité le pire.

« Chaque minute passée nous faisait voir les barrages », a raconté l’entraîneur.

« La consigne était que le temps passerait si on arrivait à avoir de l’équilibre, et à être opportuniste avec des transitions rapides vers l’avant. Le PSG n’avait pas perdu à l’extérieur de la saison en L1, ce n’est pas nous qui allions les battre », a-t-il glissé.

Sur le premier but, a confié Laszlo Bölöni, « on n’a pas eu de réussite. Carlos Soler, je suis persuadé qu’il ne visait pas le but, ça a été un coup de marteau ». « J’étais soulagé qu’on n’arrive qu’à 2-0 à la mi-temps, pour régler des choses, et on a réussi à calmer les choses en seconde mi-temps », a-t-il ajouté.

Sur la fin, alors que Lorient empilait les buts (5-0 au final contre Clermont), « je comptais les minutes, je regardais ma montre, et de temps en temps, je commentais avec les yeux avec mes collègues, j’étais inquiet, j’attendais la fin du match », a relaté le coach.

« Ce que je dis dans le vestiaire après le match ? ‘C’est pas normal de vous féliciter après un match perdu, mais je vous félicite malgré tout, on les a arrêtés en seconde mi-temps, et nous, on a réussi à s’accrocher’ « , a-t-il rapporté.

« On ne s’attendait pas à un scénario comme ça, on s’attendait à ce que Clermont fasse mieux, on préparait plutôt les barrages », a témoigné pour sa part Matthieu Udol, le capitaine messin.

« Les derniers matches ont fait mal aux têtes, mais on est restés mobilisés, on aurait pu exploser ce soir mais on est restés solides et on aurait pu réduire le score », a-t-il ajouté.

« On suivait le score de Lorient… c’est un soulagement d’être en barrages », a renchéri Georges Mikautadze. « Il nous reste deux finales » pour rester en Ligue 1, a-t-il poursuivi, les yeux rivés sur la double confrontation contre le vainqueur des barrages de Ligue 2 entre Saint-Étienne, Rodez et le Paris FC.