Accueil | Sport international | [Football] Haaland : surtout, ne lui touchez pas les fesses

[Football] Haaland : surtout, ne lui touchez pas les fesses


Haaland n'a pas aimé avoir trop d'intimité avec les défenseurs italiens. Alors... Photo : afp

En atomisant l’Italie à San Siro, dimanche, la Norvège a signé la plus belle campagne éliminatoire pour un Mondial de l’Histoire. Et contribué encore un peu plus à la légende de son avant-centre.

Ce qui se passe sur un terrain de foot devrait peut-être rester sur le terrain de foot. En révélant à la télévision, juste après le match, qu’il s’était fait «peloter» les fesses par le défenseur Gianluca Mancini, qui souhaitait le chambrer alors qu’il venait de passer une heure d’Italie – Norvège dans un total anonymat, Erling Haaland a donné une piste expliquant son passage de ce néant à… un doublé.

«Je lui ai dit : merci pour la motivation, j’y vais à fond» a indiqué le buteur norvégien, qui a alors scoré deux buts en une minute aux 78e et 79e minutes. Et posé les bases de statistiques absolument dingues. Déjà parce qu’il a rejoint le Polonais Lewandowski comme meilleur buteur sur une campagne avec seize réalisations (mais le goleador barcelonais avait lui disputé deux matches de plus). Ensuite parce qu’il en est à 55 buts en 48 sorties internationales, c’est-à-dire autant que le Français Mbappé en… 94 rencontres avec les Bleus. Et pour finir parce qu’en marquant pour la onzième rencontre consécutive avec la Norvège, il a égalé un record qui appartenait à un joueur Malais depuis 1963.

Dans son sillage, la 29e nation mondiale a signé la campagne la plus prolifique de l’Histoire des éliminatoires du Mondial, avec 37 buts inscrits (contre cinq encaissés), soit une moyenne de 4,63 par rencontre. Plus encore que l’Allemagne et la Belgique pour l’édition 2018, qui en avaient inscrit 4,3 en moyenne.

L’Italie, elle, menacée de toucher le fond une troisième fois de suite

L’Italie a d’ailleur pris cher. Déjà humiliée 3-0 à l’aller, elle en a encaissé quatre à la maison et file en barrages, faisant resurgir les traumas de 2017 contre la Suède puis 2023 contre la Macédoine, deux équipes qui l’ont privée des deux dernières éditions de la grand-messe mondiale. Le tirage des prochains barrages a lieu le 20 novembre et il faudra passer par une demi-finale puis une finale, soit deux rencontres à gagner contre des adversaires tels que la Turquie, l’Ukraine, l’Albanie, la république tchèque, la Roumanie… Pour une équipe pour laquelle tout va mal, cela semble difficilement surmontable. En récompense de ses palpations, Mancini a d’ailleurs eu droit, lui, à une petite humiliation sur le dernier but norvégien, se faisant enrhumer par Strund Larsen dans les arrêts de jeu, alors que le stade San Siro, écoeuré, s’était déjà copieusement vidé de ses spectateurs.

La Norvège, elle, va traverser l’Atlantique avec le statut de gros outsider, qui participera, 26 ans après l’Euro-2000, à son premier grand rendez-vous, elle qui avait fait les Mondiaux 1938, 1994 et 1998, atteignant deux fois les huitièmes de finale. Mais avec un Haaland qui a chaud aux fesses, cela peut éventuellement devenir très intéressant.

Newsletter du Quotidien

Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez tous les jours notre sélection de l'actualité.

En cliquant sur "Je m'inscris" vous acceptez de recevoir les newsletters du Quotidien ainsi que les conditions d'utilisation et la politique de protection des données personnelles conformément au RGPD.