L’homme d’affaire hispano-luxembourgeois, propriétaire du LOSC, rencontrait ce mardi son principal bailleur, à Londres, révèlent nos confrères de L’Équipe.
Les limites d’un système ? Depuis sa prise de pouvoir dans le Nord de la France, Gérard Lopez, l’ancien président du Fola Esch, a souvent pris une volée de bois vert pour avoir instauré un mode de fonctionnement que d’aucun jugent périlleux : investir sur des joueurs prometteurs en espérant des bascules à la revente.
Nouveaux investisseurs… ou nouveau président ?
Ce mardi, à la veille d’une visite à la DNCG, le gendarme financier du football français, Lille a peut-être commencé à se faire rattraper par la réalité économique de cette période de pandémie. Son principal bailleur, le fonds américain Elliott (qui aurait mis 130 millions dans le club), entendait en effet parler à Gérard Lopez de ce contexte économique – notamment le retrait du diffuseur Mediapro et du milliard qu’il devait injecter dans la Ligue – et sanitaire compliqué, mais aussi de l’endettement du club. Et donc, par voie de conséquence, de la gestion d’un club pourtant qualifié pour les seizièmes de finale de l’Europa League (il affrontera l’Ajax Amsterdam en février) et leader de Ligue 1 devant Lyon et le Paris Saint-Germain et leurs modèles plus ou moins vertueux.
Il n’en demeure pas moins que deux cas de figure se présentent à l’heure actuelle, selon le journal français, qui rapporte l’information. Soit Elliott, par ailleurs propriétaire du Milan AC, cède son fauteuil pour faire place à de nouveaux investisseurs amenés par Gérard Lopez, qui a pris une partie de la dette lilloise en son nom, soit Elliott demande un changement de gouvernance et introduira un repreneur qui serait déjà dans les starting-blocks. Selon L’Équipe, Olivier Létang, l’ancien président de Rennes, reprendrait alors le rôle de président.
Julien Mollereau