Grâce à sa victoire (1-0) contre l’Italie, associée au nul de l’Islande contre la France (1-1), la Belgique s’est offert le premier quart de finale de l’Euro féminin de football de son histoire, lundi.
Un but de la milieu de terrain Tine de Caigny, en début de seconde période (1-0, 49e), permet aux Belges de finir deuxièmes du groupe D, derrière les Bleues et d’affronter la Suède, vice-championne olympique, en quart de finale, vendredi, à Wigan.
Dans cette dernière journée où, derrière la France, assurée de finir première, tout le monde pouvait prétendre à la qualification, l’enjeu a longtemps tué le jeu. Battue 5-1 lors de la première journée par les joueuses de Corinne Diacre, on aurait pourtant pu s’attendre à une attaque plus saignante des Italiennes qui devaient absolument s’imposer pour espérer se qualifier.
Mais elles ont attendu d’être menées, sur une frappe à l’entrée de la surface, après un coup-franc mal dégagé, pour se lancer vraiment à l’assaut des buts adverses.
Pour son deuxième Euro seulement, après celui de 2017, terminé au premier tour dans un groupe très relevé avec les Pays-Bas, futurs vainqueurs, le Danemark, futur finaliste, et la Norvège, les « Flammes Rouges » belges ont fait preuve de beaucoup de sérénité pour défendre leur cage et s’offrir le droit de continuer à rêver.
Parallèlement à cette rencontre, se jouait Islande-France. Déjà qualifiées au coup d’envoi, les Bleues ont terminé leur premier tour sur une légère fausse note en encaissant un penalty dans le temps additionnel, un grain de sable contrariant après seize victoires consécutives.
« On aurait préféré gagner ce soir, on a eu les opportunités, mais le VAR n’a pas été avec nous » a regretté Corinne Diacre, la sélectionneuse de l’équipe de France au micro de TF1.