Le Quotidien Indépendant Luxembourgeois
La capitaine des Lionnes joue, ce jeudi, la finale de la Coupe contre Genk, un an après avoir échoué à soulever le même trophée contre Anderlecht.
Il y a une blague qui court dans les rangs de l’équipe féminine du Standard, depuis que Laura Miller a annoncé qu’un bus d’une quarantaine de personnes avait été affrété par ses parents pour assister à la finale de la Coupe de Belgique, jeudi, contre Genk, mais aussi qu’un autre d’une soixantaine de supporters décollerait dans le même temps d’Ell. «Les filles n’arrêtent pas dire que c’est le jour ou jamais pour envahir le Grand-Duché, qu’il ne restera plus personne au pays!», s’amuse la capitaine de la sélection nationale féminine luxembourgeoise, pour qui l’histoire repasse les plats.
Il s’agit en effet de la cinquième finale consécutive pour le Standard de Liège, qui a toujours été au rendez-vous depuis 2018 (dont une édition annulée pour cause de covid) mais n’en a remporté qu’une. Ce sera la deuxième seulement pour Laura Miller, 21 ans. Mais tant que c’est la bonne…
«Ça reste notre bête noire»
Il y aura du monde pour voir ça, et pas que les proches de la milieu relayeuse. Contre Genk, qu’elles n’ont pas battu cette saison (une défaite 3-0 à l’aller et un nul 1-1 au retour), le Standard, qui a mis Sclessin à disposition, envisageait d’atteindre au moins les 10 000 personnes et de battre un record national pour un match féminin mais son adversaire limbourgeois avait apparemment le pouvoir de mettre les «holà» en refusant que les Rouches ouvrent leur stade en grand (juste pour augmenter un peu ses chances). Cela fait qu’on sera sans doute plus proche des 7 000. Ce qui énerve Miller et ses coéquipières.
Elles restent toutefois favorites puisque pour en arriver là, les troisièmes du championnat ont éliminé les deux ogres : Louvain en quarts de finale (2-0) et Anderlecht en demies (1-0). Elles viennent en plus de terminer leur saison en balayant le FC Bruges (6-0). «Mais Genk reste notre bête noire. Et la saison passée, nous ne devons pas oublier qu’en finale, on avait craqué physiquement.» Ajoutez à cela le stress de l’instant, la pression de jouer à domicile avec l’obligation de résultat que cela sous-entend et Laura Miller obtient une deuxième chance sous beaucoup de conditions. Mais au moins, elle l’a.
À L’ÉTRANGER
Norvège Kongsvinger et un Lars Gerson logiquement titularisé l’ont emporté 5-0 contre Skeid, un (plus) mal classé (que lui) : succès qui permet de faire un gros bond au classement. Le KIL passe de la 10e à la 7e place de D2.
Turquie L’effondrement pour l’Eyüpspor d’Olivier Thill (90 minutes) se poursuit : battu 2-0 par Boluspor qui n’a plus rien à jouer, il se retrouve menacé de ne même pas jouer les play-offs pour la montée.
États-Unis Jeudi, c’est à Orlando, qui les talonnent au classement, que Maxime Chanot et New York City, en pleine phase d’effondrement (quatre défaites consécutives), se rendent.
