[Luxembourgeois à l’étranger] Encore un week-end extrêmement médiocre pour des Rout Léiwen qui presque tous, un à un, perdent leur influence dans leurs clubs respectifs.

Au moins, Seid Korac et Florian Bohnert seront-ils entrés en jeu, en toute fin de match, pour l’emporter contre Monza avec Venise (2-0) pour le premier, pour arracher un nul au bout de la souffrance avec Bastia contre Saint-Étienne (2-2), pour le second. Maigre consolation d’une nouvelle journée d’une tristesse affolante pour les Rout Léiwen, qui n’en finissent plus de ne plus jouer.

Danel Sinani est resté sur le banc de touche de Sankt Pauli, réduit à dix à la pause et qui devait faire le dos rond pour battre Heidenheim (2-1) et renouer avec le succès après dix matches consécutifs à attendre, en Bundesliga.

En Allemagne, il n’est encore pas trop mal loti : Aiman Dardari n’est plus dans le groupe d’Augsbourg (battu 1-0 à Francfort) et Mathias Olesen a encore regardé ses coéquipiers se bagarrer sans lui, cette fois pour arracher le nul (3-3) contre le Hertha Berlin. Fini l’état de grâce du début de saison, finies les titularisations du milieu de terrain…

Yvandro Borges n’était, lui, pas dans le groupe d’Almelo contre le PSV (défaite 4-3), tandis qu’Enes Mahmutovic est resté sur le banc du NAC Breda contre Utrecht (1-1). C’était la même punition en Suisse pour Marvin Martins avec Winterthour (2-2 sur la pelouse de Zurich).

Voir Olivier Thill titularisé n’est finalement qu’une demi bonne nouvelle : son IMT Belgrade s’est incliné contre Zeleznicar (1-0) et continue de patauger dans le ventre très mou de la D1 serbe.

Tout a donc été, encore une fois, sauvé par Leandro Barreiro, qui enchaîne. Superstar en Ligue des champions avec le Benfica, il était encore titularisé face à Moreirense, dimanche, en championnat.

Cela n’a pas empêché José Mourinho de le faire sortir à la pause (le club va avoir énormément de matches ces prochaines semaines), alors que le club lisboète menait 0-1.

Et ses coéquipiers de finir de faire la différence en seconde période (0-4, avec un triplé de Pavlidis), sans lui donc. À l’échelle des problèmes que rencontrent actuellement dans leurs clubs respectifs les hommes de Jeff Strasser, la situation de «Leo», c’est une mine d’or.