Sacré tirage au sort de Ligue des champions pour un garçon dont le temps de jeu en C1 pourrait grimper cette saison.
Leandro Barreiro a fait de la minute la saison passée, en Ligue des champions. Il a accumulé ce qu’il a pu quand il a pu, se tricotant sa réputation de gars fiable. Sorti de deux titularisations contre Monaco et le FC Barcelone, il n’a finalement «que» des bouts de match à son actif, dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs de la planète, en 2024/2025, avec le Benfica Lisbonne. En phase de ligue, quelque 18 minutes contre la Juventus, 5 contre l’Atlético, 2 face à l’Étoile rouge de Belgrade… Son importance a bien grandi au fil de la campagne mais ne peut-on pas s’attendre à ce qu’elle soit encore plus avérée cet automne? L’été lui a-t-il permis de passer un vrai cap?
Déjà, la Coupe du monde des clubs l’a vu prendre ses responsabilités, avec trois matches complets contre Auckland (avec un doublé inscrit), le Bayern, et le futur champion, Chelsea. Surtout, en l’absence de Florentino, suspendu pour le match retour des barrages de la Ligue des champions, mercredi, l’Erpeldangeois a cassé la baraque au Estadio da Luz. Dans une position avancée sur le terrain, il a vu un but annulé pour une faute plus que légère, il a distillé le ballon de but pour Aktürkoglu et été crédité de la meilleure note de son équipe par plusieurs médias lusitaniens.
Si en plus Florentino part…
Alors que Florentino est activement courtisé par l’Olympique de Marseille, Burnley et l’AS Rome, il n’est pas inenvisageable de se dire que Benfica serait partant pour lui faire confiance dans l’entrejeu, quel que soit le poste que l’on voudrait lui confier. Est-ce en titulaire potentiel, qu’il a vécu, hier, le tirage au sort de la Ligue des champions?
Le programme, en tout cas, a de quoi le réjouir. Outre quatre déplacements ultra-compliqués sur les stades de Chelsea, de la Juventus (qu’il connaît déjà bien), de l’Ajax et de Newcastle, le club lisboète accueillera l’armada du Real Madrid, mais aussi Leverkusen, Naples et Qarabag. Un programme fou. Mais à la mesure d’un garçon qui a le droit de ne plus rien s’interdire.
Anthony Moris, lui, doit se mordre un peu les doigts d’avoir quitté la Belgique, d’un point de vue strictement sportif s’entend. Lui qui postulait que sa Ligue des champions, il la livrerait dans le championnat d’Arabie saoudite, au vu des stars qui le fréquente désormais. Pas faux, mais pas totalement vrai. D’autant que son ancien club de l’Union Saint-Gilloise a fait le plein d’adversaires prestigieux : Inter Milan, Bayern Munich, Atalanta Bergame, Olympique de Marseille, PSV Eindhoven, Newcastle, Atlético Madrid, Galatasaray. Joli tirage. Mais ce sera sans lui.