Les multiples arrêts du portier luxembourgeois n’ont pas empêché l’Union Saint-Gilloise de s’incliner à Liverpool (2-0) en Ligue Europa, jeudi soir.
Sa dernière rencontre avec Diogo Jota, le 11 septembre, avait laissé un souvenir particulièrement amer à Anthony Moris, victime d’un doublé du Portugais et d’une déroute historique avec les Roud Léiwen sur la pelouse de Faro (9-0). Trois grosses semaines plus tard, à Anfield Road cette fois, le gardien luxembourgeois a de nouveau cédé face à l’attaquant de Liverpool, dont le break tardif (2-0, 90+2) a définitivement éteint les espoirs de l’Union Saint-Gilloise, jeudi soir lors de la 2e journée de Ligue Europa.
Auteur notamment d’une très bonne sortie devant Salah (6e), de parades qui ont écœuré Núñez (36e) ou Jones (61e) et, au total, de sept arrêts, Moris, battu peu avant la pause par le Néerlandais Gravenberch (1-0, 42e), a longtemps maintenu une Union privée du cuir (26 % de possession seulement) et dominée d’un bout à l’autre de la partie si l’on en croit les chiffres : 14 occasions à 3 et 19 tirs à 6 en faveur de Liverpool. Une «chaude soirée», en somme, ainsi que l’avait prédit dans nos colonnes Pascal Welter, le directeur sportif du Fola, fan de Liverpool et habitué d’Anfield.
Avec ce revers, pas spécialement surprenant si l’on sait que les Reds n’ont perdu que 14 % de leurs rencontres européennes à la maison dans leur histoire, l’Union se retrouve 3e (1 point) du groupe E, dominé par Liverpool (6 pts) devant Toulouse (4 pts), vainqueur dans le même temps des Autrichiens de Linz (4e, 0 pt), prochains adversaires de l’USG le 26 octobre. C’est dans ce genre de confrontations directes que se jouera la qualification. Jeudi, c’était davantage pour le prestige, et Moris a été à la hauteur de l’affiche.