Accueil | Sport international | Foot : la justice espagnole ordonne l’incarcération de Lucas Hernandez

Foot : la justice espagnole ordonne l’incarcération de Lucas Hernandez


Lucas Hernandez (à g.), ici aux côtés de son frère Théo, lors de la demi-finale contre la Belgique en Ligue des Nations, le 7 octobre. (photo AFP)

La justice espagnole a ordonné mercredi l’incarcération du défenseur international français du Bayern Munich Lucas Hernandez, pour ne pas avoir respecté une mesure d’éloignement imposée après une rixe avec sa compagne en 2017, a annoncé le Tribunal supérieur de justice de Madrid.

Lucas Hernandez, champion du monde 2018 et vainqueur de la Ligue des nations avec les Bleus dimanche dernier contre l’Espagne, devra se présenter le 19 octobre devant un tribunal de Madrid, afin que l’ordonnance d’incarcération lui soit notifiée.

Il aura après cette audience dix jours pour entrer « volontairement » en prison. Mais, selon le tribunal, l’ancien défenseur de l’Atlético Madrid a déjà fait appel de la décision et pourrait éviter la prison si son recours était accepté. En Espagne, les peines de prison inférieures à deux ans ne sont généralement pas appliquées sauf s’il s’agit d’une récidive auquel cas l’incarcération est exigée même si la peine est très courte.

Condamné à six mois

La première condamnation de Lucas Hernandez dans cette affaire remonte à février 2017. Le défenseur avait alors été condamné, tout comme sa compagne, à 31 jours de travaux d’intérêt général et à une mesure d’éloignement et d’interdiction d’entrer en contact durant six mois pour des violences conjugales mutuelles. À peine quatre mois plus tard, le joueur et sa compagne avaient été interpellés à l’aéroport de Madrid-Barajas alors qu’ils revenaient de vacances. Le footballeur avait été retenu quelques heures en garde à vue par les forces de l’ordre pour ne pas avoir respecté la mesure d’éloignement imposée en 2017, avant d’être remis en liberté. Jugé pour non-respect de la mesure d’éloignement, il avait été condamné en 2019 à six mois de prison.

Sa compagne n’avait en revanche pas été arrêtée à l’aéroport car la mesure d’éloignement ne lui avait pas encore été notifiée officiellement à ce moment-là. Elle n’était donc pas en tort.

LQ/AFP