Alors que la Premier League reprend avec des hommages au mouvement « Black Lives Matter », l’attaquant de Chelsea Olivier Giroud a estimé vendredi que dénoncer le racisme ne suffisait plus et qu’il fallait « le combattre ».
Mercredi, les équipes, les arbitres et les staffs d’Aston Villa, Sheffield United, Manchester City et Arsenal avaient mis genou à terre, en hommage au mouvement de lutte contre le racisme et les violences policières, avant les deux matches en retard disputés pour la reprise du championnat.
Le même protocole devrait être respecté avant les 10 matches de la 30e journées qui se joueront de vendredi à lundi, dont Aston Villa-Chelsea dimanche.
Une démarche que l’international français soutient sans réserve.
« Quel que soit le type de soutien que je pourrais donner, cela fera une différence parce que nous sommes des personnalités médiatiques. Ce n’est pas assez de dire +je suis contre le racisme+, il faut le combattre », a expliqué le champion du monde 2018 dans un entretien au Telegraph.
« Nous sommes des célébrités, et les enfants regardent souvent ce que font les footballeurs, les sportifs ou des gens célèbres, donc il faut donner l’exemple. Je pense que nos voix peuvent vraiment porter », a-t-il poursuivi.
« C’est toujours bien d’entendre (s’exprimer sur ce sujet), si j’ose dire, les joueurs blancs aussi, parce que nous sommes tous très tristes de voir ce qui se passe de nos jours. En 2020, on a encore des problèmes avec les arrestations ou certaines affaires, c’est inacceptable », a continué le joueur.
« Nous avons besoin de changement. Il est temps d’agir, de changer les choses. Je (supporte) à fond cette cause (Black Lives Matter) », a conclu l’attaquant.
AFP