Deuxième match à domicile, deuxième succès: les Boston Celtics ont rempli leur mission de ce début de finale NBA en contenant les Dallas Mavericks (105-98) dimanche pour mener 2-0 et envisager la suite dans le Texas avec sérénité.
Sans l’orgie offensive du premier match, le collectif des Celtics a pris le dessus assez nettement sur Dallas et Luka Doncic pour se retrouver à deux succès d’un 18e titre NBA record dans cette série au meilleur des sept matches.
Le Slovène Luka Doncic, premier Maverick de l’histoire en triple-double (32 points, 11 rebonds, 11 passes) lors d’une finale NBA, a de nouveau porté Dallas, sans percer le verrou de la défense étouffante des C’s.
Dallas a été beaucoup trop maladroit de loin (6 sur 26 à 23,1%) malgré de nombreux tirs « ouverts » pour menacer Boston. Une maladresse qui s’est aussi ressentie sur la ligne des lancers francs (16 sur 24 à 67%) et dans les pertes de balle (15 contre 10 pour Boston), à cause de la défense étouffante des « C’S ».
« Chaque match perdu est une opportunité manquée. Les tirs, les lancers francs et les pertes de balle, ces trois choses ont été la clef du match pour nous. On doit rentrer nos tirs. Mes lancers manqués et mes pertes de balle nous coûtent le match je pense », a commenté Doncic.
Faute non sifflée ?
Une passe malheureuse du Slovène (8 pertes de balle à lui seul) a en effet mené à deux tirs lointains consécutifs de Jrue Holiday puis Derrick White pour porter l’avance de Boston à 14 points à 3 minutes 34 du terme.
Incertain avant la rencontre à cause de douleurs au niveau de la poitrine, héritées d’un coup subi lors du match précédent, Doncic a indiqué qu’il s’était « senti bien ». Face à Dallas, Boston a fait parler la densité de son collectif avec quatre joueurs à 18 points et plus: Derrick White (18), Jayson Tatum (18), Jaylen Brown (21) et Jrue Holiday (26).
Recrue importante de l’été dernier, Holiday, sacré champion en 2021 avec Milwaukee, apporte son expérience, sa science de la défense -il a apprécié la « constance » des siens en la matière- et sa précision de loin. Boston a pris les rênes de la partie après la pause pour ne plus les lâcher même si Dallas a cru un temps à un retour dans la dernière minute, après un contre de Derrick Jones Jr. sur Tatum.
Dans la foulée, P.J. Washington, qui partait au dunk pour ramener Dallas à 3 points, a lui-même été contré par Derrick White. L’action semble entachée de deux actes litigieux (poussette de Brown et coup sur la main adverse de White), mais Dallas n’a pas pu demander aux arbitres de revenir sur ce fait de jeu après avoir perdu son « challenge » en tout début de rencontre.
« Ca semble être une faute mais ça n’a pas été sifflé donc ce n’est pas une faute », a évacué le coach de Dallas Jason Kidd.
Porzingis ok selon Mazzulla
Les Mavericks se voient dans l’obligation de réagir lors du prochain match de la finale mercredi à domicile, pour éviter de se retrouver mené 3-0, un début de série qu’aucune équipe n’a réussi à surmonter dans l’histoire des play-offs NBA.
Après un match 1 exceptionnel, le Letton Kristaps Porzingis a été un peu plus discret pour Boston, terminant tout de même avec 12 points, 4 rebonds et 2 contres.
Le géant (2,18 m) semble avoir connu une petite alerte en fin de rencontre au mollet droit, lui qui a été blessé à ce muscle et a de ce fait manqué plus d’un mois de compétition avant son retour cette semaine. « Il va bien », a assuré son entraîneur Joe Mazzulla.
Le jeune coach des Celtics (35 ans) a tenu à mettre en avant le tir miraculeux au buzzer du troisième quart-temps de Payton Pritchard, « l’action du match », selon lui, qui avait donné 9 points d’avance à Boston.