Le président de la Fédération française de football (FFF), Noël Le Graët, s’est dit « très déçu » mardi au lendemain de l’élimination des Bleus par la Suisse en 8e de finale de l’Euro indiquant qu’il « ne pensait pas » que cela compromettait l’avenir du sélectionneur Didier Deschamps même s’il aura « besoin de discuter » avec lui.
Interrogé en marge de l’assemblée générale du CNOSF (Comité olympique national et sportif français) pour savoir si cette défaite changeait quelque chose pour Didier Deschamps, sous contrat jusqu’au Mondial-2022, Noël Le Graët a répondu : « Non, je ne pense pas ». « Il ne faut pas confondre les choses, on aura besoin de discuter », a-t-il ajouté devant quelques médias.
« J’ai beaucoup d’affection pour lui, je connais les difficultés du foot », a-t-il encore dit. « Ça tient à tellement peu de choses », a-t-il poursuivi. Interrogé sur ce qu’il comptait lui dire, il a botté en touche, répondant qu’il allait lui dire « bonjour ».
« Ne pas atteindre les quarts, c’est une déception »
« À 3-1 je croyais que c’était gagné, je suis très déçu évidement », a-t-il dit au sujet de cette soirée noire pour les Bleus, favoris de la compétition, qui ont gaspillé un avantage de deux buts à dix minutes de la fin du temps réglementaire et perdu à l’issue de la séance de tirs aux buts.
« On rate le dernier penalty, pour ne pas atteindre les quarts c’est une déception, ceci dit c’est les aléas du foot tout le monde vous le dira », a encore commenté Le Graët, rentré dans la nuit de Bucarest. Il est venu au CNOSF pour participer à l’élection du nouveau président, en l’occurrence une présidente, Brigitte Henriques, vice-présidente de la FFF.
AFP/LQ