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[Euro-2024] Opération rachat pour les Diables Rouges belges


L'indéboulonnable Kevin de Bruyne. (photo AFP)

Dix-huit mois après un Mondial au Qatar à oublier, la Belgique, affaiblie en défense et sans Thibaut Courtois, repart à l’assaut d’un premier titre majeur en affrontant la Slovaquie, lundi, pour son entrée en lice dans le groupe E.

Prestations indigentes, stars en méforme, mésentente palpable dans le vestiaire, sélectionneur en fin de règne et à court d’idées, les embûches s’étaient accumulées sur le chemin des Belges à l’hiver 2022.

Le dernier tour de piste d’une partie de la fameuse « génération dorée » – mais jamais titrée –, à l’instar d’Eden Hazard, retraité dans la foulée de ce fiasco, avait fini en sortie de route brutale et laissé des traces.

« Je pense que tout le monde a faim, mais nous devons rendre l’atmosphère aussi positive que possible, parce que ce n’est pas facile de passer beaucoup de jours et de semaines ensemble », avait, par exemple, déclaré le nouveau sélectionneur, Dominic Tedesco, sur le site de l’UEFA.

« Notre statut, je m’en fous » 

Un an et demi après l’arrivée du technicien germano-italien, la Belgique ne figure plus parmi les favoris possibles à la victoire finale et fait profil bas, échaudée par les désillusions en 2018, avec la demi-finale perdue contre la France, ou les défaites en quart de finale des deux derniers Euros.

« Honnêtement, notre statut, je m’en fous. Que l’on soit favori ou non, cela ne change rien (…) Le plus important, c’est que nous, dans le groupe, on y croit », avait balayé le défenseur Timothy Castagne.

Invaincue lors des 14 matches sous les ordres de Tedesco (10 victoires, 4 nuls), la Belgique misera encore une fois surtout sur son attaque qui a trouvé le chemin des filets trois fois ou plus lors de la moitié de ces rencontres.

Évidemment, les indéboulonnables Kevin de Bruyne, capitaine de la sélection, et Romelu Lukaku, resteront aussi les baromètres des chances belges dans la compétition.

Mais elle comptera aussi sur l’ailier ou meneur de jeu Charles de Ketelaere, virevoltant avec l’Atalanta Bergame, vainqueur de la Ligue Europa cette saison, ou les percussions de Jérémy Doku, souvent décisif avec Manchester City.

Tout n’est pourtant pas rose chez les Diables Rouges, dont l’arrière-garde est, elle, fragilisée.

Casteels doit faire oublier Courtois 

Le vétéran Jan Vertonghen (37 ans) et le Rennais Arthur Theate, tous juste revenus à l’entraînement normal, devraient ne pas débuter, alors qu’Axel Witsel s’entraîne à part et Thomas Meunier, soigné en Belgique à la cuisse droite, ne rejoindra le groupe que dans dix jours, après le match de la deuxième journée contre la Roumanie.

Si Tedesco fait avec ses joueurs exempts de tout problème, Castagne, avec ses 43 sélections, en aura presque le double que les autres titulaires probables, Zeno Debast, Wout Faes et Maxim De Cuyper : 25 à eux trois.

Et dans les cages, Koen Casteels, avant son départ en Arabie saoudite, aura la lourde tâche, à bientôt 32 ans, de faire oublier l’emblématique Thibaut Courtois que Tedesco n’a pas emmené en Allemagne, malgré sa victoire en Ligue des champions avec le Real.

D’autant que la Slovaquie, pour sa troisième participation à un Euro, n’arrivera pas en victime expiatoire.

« Notre gardien (Martin) Dubravka m’a dit que si je ne marque pas deux fois contre les Belges, il me mettra une baffe (rires). Mais je sais ce qu’il veut dire : on doit jouer en confiance, même si on ne part pas favori. On y croit tous », a plaisanté Lukas Haraslin, l’ailier gauche du Sparta Prague, en conférence de presse.

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