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[Euro-2024] L’Allemagne atomise l’Ecosse lors du match d’ouverture


Florian Wirtz et Joshua Kimmich ont permis à l'Allemagne de rapidement prendre les devants (Photo AFP).

Le pays organisateur est parfaitement entré dans la compétition, ce vendredi à l’Allianz Arena de Munich, où il a impressionné et éparpillé (5-1) une Écosse réduite à dix juste avant la pause.

Il serait évidemment très cavalier d’annoncer dès aujourd’hui qu’elle soulèvera le trophée le 14 juillet à Berlin, mais puisqu’elle avait gagné son premier match à chaque fois qu’elle est devenue championne du monde (1954, 1974, 1990, 2014) ou d’Europe (1972, 1980, 1996), on peut au moins affirmer sans prendre trop de risques que l’Allemagne a des chances d’aller au bout de cet Euro-2024 qu’elle organise et dont elle a survolé le match d’ouverture, vendredi à Munich contre l’Écosse.

Au-delà de cette statistique qui rassurera les plus superstitieux de ses supporters, la Mannschaft, vu sa maîtrise et sa force collective, a surtout envoyé un message très clair à ses concurrents. Elle-même venue avec un peu d’ambition en Allemagne après une campagne qualificative qui l’a vu s’extirper d’un groupe qui comprenait pourtant l’Espagne, la Norvège d’Erling Haaland ou la Géorgie (finalement qualifiée via les barrages, où elle a éliminé le Luxembourg en demi-finale), l’Écosse n’a tout bonnement pas existé à l’Allianz Arena, où elle a cédé dès la 10e minute.

Wirtz, premier buteur du tournoi

Servi à l’entrée de la surface de réparation par Kimmich, Florian Wirtz, le joyau du Bayer Leverkusen, a ouvert le score et inscrit le premier but du tournoi d’une frappe instantanée qu’Angus Gunn n’a pu que freiner (1-0, 10e).

Le portier écossais ne pouvait en revanche absolument rien sur le but du break, intervenu neuf minutes plus tard au bout d’une superbe action collective : trouvé en retrait dans la surface par Kai Havertz, le funambule Jamal Musiala a évité un tacle adverse d’une superbe feinte de corps avant d’armer une lourde frappe sous la barre (2-0, 19e).

Tout heureux de voir l’assistance vidéo déjuger Clément Turpin quand l’arbitre français de la partie a sifflé un penalty plutôt qu’un coup franc (26e), les Écossais ont en revanche payé très cher l’intervention suivante du car-régie : alors que sa tête venait d’être repoussée par Gunn, Gündogan s’est fait violemment découper par Ryan Porteous, ce qui a valu au défenseur de Watford un carton rouge et un penalty tranquillement transformé par Havertz (3-0, 45+1).

Avec trois buts d’avance et un joueur de plus dès la pause, la Mannschaft pouvait dérouler et son sélectionneur faire tourner, et c’est d’ailleurs du banc qu’est venu le quatrième but allemand, retardé au retour des vestiaires par Gunn quand Rüdiger a pris sa chance de loin (51e).

Les entrants font aussi le show

Alors que Wirtz avait raté sa reprise à bout portant (58e), et que Sané avait trop écrasé sa tentative du gauche (63e), Niclas Füllkrug, en force, a nettoyé la lunette droite écossaise (4-0, 68e). L’attaquant de Dortmund a même cru s’offrir le doublé, avant d’être rattrapé par la VAR (76e).

Signe de la domination totale allemande, la «Tartan Army» n’aura pas frappé une seule fois au but, vendredi soir. Ce qui ne l’a pas empêché de réduire le score via… Rüdiger, buteur contre son camp sur un coup franc excentré remisé au second poteau par McKenna (4-1, 87e). Une petite frustration rapidement évacuée par un autre entrant, Emre Can.

Convoqué en toute dernière minute pour pallier le forfait d’Aleksandar Pavlovic, le milieu du Borussia Dortmund, qui n’avait plus été appelé depuis septembre 2023, a fêté son retour en sélection en trouvant, lui aussi, la lucarne droite (5-1, 90+3). Un but aussi sublime que la partition des Allemands, qu’on a hâte désormais de voir face à une opposition un peu plus relevée.

Simon Butel

Un commentaire

  1. Le probleme de cet euro de 24 equipes est le pullulement de nations franchement nulles…temps de revenir a 16 voire 8.