Les organisateurs de Paris-Roubaix, dont la 118e édition est programmée dimanche, ont chassé l’herbe qui avait commencé à envahir plusieurs secteurs pavés en raison de la longue parenthèse de près de deux ans et demi provoquée par la pandémie de coronavirus.
Reportée puis annulée l’année passée, reportée encore au printemps dernier, la « reine des classiques » a eu lieu pour la dernière fois en avril 2019, lors de la victoire du Belge Philippe Gilbert.
La trouée d’Arenberg, l’un des trois secteurs les plus difficiles, a dû être nettoyée en profondeur la semaine dernière par des professionnels. Pour se débarrasser de l’herbe qui recouvrait les pavés et nécessitait un traitement rapide.
Soulagé, le directeur de course Thierry Gouvenou a fait le point lors de la traditionnelle reconnaissance du parcours, mardi à Templeuve (Nord), avant de vérifier l’état des derniers secteurs, notamment le carrefour de l’Arbre : « Cela me semble correct, il n’y a pas de problèmes d’ornières. »
« La trouée d’Arenberg a nécessité un gros nettoyage », a relevé l’ancien coureur qui a noté ici et là des points à améliorer avant le week-end prochain et a souligné l’incertitude liée à la météo, clémente ces dernières années. La pluie est prévue à plusieurs reprises d’ici dimanche, ce qui pourrait donner lieu à une course très boueuse, la première depuis le début des années 2000 correspondant à la mythologie de l’épreuve.
La 118e édition, qui partira dimanche de Compiègne à 11 h, va se courir sur 259 kilomètres jusqu’au vélodrome de Roubaix et comporter 55 kilomètres pavés répartis en 30 secteurs (lire l’encadré).
Samedi, Paris-Roubaix aura pour la première fois une déclinaison réservée aux femmes sur un parcours de 116,4 kilomètres (29 km de pavés) partant de Denain (Nord).
AFP/LQ
Trois des 30 secteurs pavés au programme, la trouée d’Arenberg, Mons-en-Pévèle et le carrefour de l’Arbre, sont cotés au plus haut comme étant les plus difficiles de la classique cycliste Paris-Roubaix.
Les 30 secteurs de la « reine des classiques » représentent une longueur totale de 55 kilomètres. Ils sont numérotés en ordre décroissant par rapport à l’arrivée sur le vélodrome nordiste.
La cotation varie de 1 à 5 (du moins difficile au plus difficile), suivant un code couleurs (vert, bleu, orangé, rouge, noir), en tenant compte de l’état des pavés, de la longueur du secteur et de sa position dans la course.
Les 30 secteurs pavés:
N.30 Troisvilles (km 96,3) : 2200 m de pavés (cotation 3)
N.29 Viesly (km 102,8) : 1800 m (3)
N.28 Quiévy (km 105,4) : 3 700 m (4)
N.27 Saint-Python (km 110,1) : 1 500 m (2)
N.26 Haussy (km 116,6) : 800 m (2)
N.25 (Saint-Martin-eur-Ecaillon (km 120,9) : 2 300 m (3)
N.24 Hameau du Buat (km 127,3) : 1 700 m (3)
N.23 Artres (km 136,3) : 1 300 m (2)
N.22 Quérenaing (km 138,1) : 2 500 m (3)
N.21 Maing (km 141,2): 1 600 m (3)
N.20 Haveluy (km 154,2) : 2 500 m (4)
N.19 Trouée d’Arenberg (km 162,4) : 2 300 m (5)
N.18 Wallers à Hellesmes, dit Pont-Gibus (km 168,4) : 1 600 m (3)
N.17 Hornaing à Wandignies (km 175,2) : 3 700 m (4)
N.16 Warlaing à Brillon (km 182,7) : 2 400 m (3)
N.15 Tilloy à Sars-et-Rosières (km 186,2) : 2 400 m (4)
N.14 Beuvry-la-Forêt (km 192,5) : 1 400 m (3)
N.13 Orchies (km 197,5) : 1 700 m (3)
N.12 Auchy à Bersée (km 203,6) : 2 700 m (4)
N.11 Mons-en-Pévèle (km 209) : 3 000 m (5)
N.10 Mérignies à Avelin (km 215,1) : 700 m (2)
N.9 Pont-Thibault à Ennevelin (km 218,5) : 1 400 m (3)
N.8 Templeuve – L’Épinette (km 223,9) : 200 m (1)
Templeuve, Moulin de Vertain (km 224,4) : 500 m (2)
N.7 Cysoing à Bourghelles (km 230,8) : 1 300 m (3)
N.6 Bourghelles à Wannehain (km 233,3) : 1 100 m (3)
N.5 Camphin-en-Pévèle (km 237,8) : 1 800 m (4)
N.4 Carrefour de l’Arbre (km 240,5) : 2 100 m (5)
N.3 Gruson (km 242,8) : 1 100 m (2)
N.2 Willems à Hem (km 249,5) : 1 400 m (3)
N.1 Roubaix, espace Charles-Crupelandt (km 256,3) : 300 m (1)