Le Giro a fait escale jeudi dans la ville natale de Marco Pantani à l’issue d’une 12e étape remportée par l’Équatorien de la formation Ineos – Grenadier.
Cesenatico. Cette ville située au bord de l’Adriatique est devenue célèbre pour être celle où vit le jour un certain Marco Pantani. Décédé il y a 16 ans dans une obscuire chambre d’hôtel, le Pirate est toujours bien présent dans le cœur d’une cité qui, jeudi, fêtait aussi bien l’arrivée de la 12e étape de ce Giro que la mémoire de son illustre coureur.
C’est en «pirate» que l’Équatorien Jhonatan Narvaez (Ineos) s’est imposé au terme d’une longue échappée. Le maillot rose est resté sur les épaules du Portugais Joao Almeida (Deceuninck) après cette étape éprouvante de 204 kilomètres, en partie sous la pluie.
Sur la ligne tracée le long de l’Adriatique, Narvaez a précédé de plus d’une minute son dernier compagnon d’échappée, l’Ukrainien Mark Padun, retardé par une crevaison à 24 kilomètres de l’arrivée.
Son deuxième Giro
Narvaez, 23 ans, dispute le Giro pour la deuxième fois. L’Équatorien, originaire de la région proche de la frontière colombienne au nord-est de la capitale Quito, a rejoint la formation Ineos l’année passée. Début septembre, il avait gagné la Semaine Coppi-Bartali, courue aussi dans les environs de Cesenatico.
Le groupe comprenant Almeida et les candidats au podium final a franchi la ligne avec un retard supérieur à 8 minutes. Narvaez et Padun ont distancé à une soixantaine de kilomètres de l’arrivée leurs compagnons d’une échappée de 14 coureurs formé avant la fin de la première heure de course. Dans le groupe des favoris, l’équipe NTT de l’Italien Domenico Pozzovivo a le plus souvent dicté l’allure sur un parcours en forme de montagnes russes dans les collines de Romagne. Sans que « Pozzo » puisse toutefois décrocher ensuite ses adversaires.
Vendredi, la 13e étape relie Cervia à Monselice sur un parcours (192 km) rigoureusement plat dans ses 150 premiers kilomètres avant deux murs pentus à l’approche du final.
LQ/AFP