Le Polonais Michal Kwiatkowski (Ineos) a remporté dimanche l’Amstel Gold Race après examen de la photo-finish du sprint face au Français Benoît Cosnefroy (AG2R Citroën), au terme des 254 kilomètres.
Cosnefroy avait été annoncé vainqueur dans un premier temps. Kwiatkowski s’est imposé pour la deuxième fois, six ans après son premier succès.
Dans un premier temps donc, Cosnefroy avait été annoncé par l’organisation vainqueur de la seule classique organisée au Pays-Bas.
Kwiatkowski, qui est âgé de 31 ans, s’est imposé pour la deuxième fois, six ans après son premier succès à Valkenburg, dans les collines du sud du Limbourg néerlandais.
L’année passée déjà, la photo-finish avait été nécessaire pour départager le Belge Wout van Aert et le Britannique Tom Pidcock, un coéquipier de Kwiatkowski, séparés par un écart infime.
La course a pris tournure dans le Keutenberg où l’équipe Ineos (Kwiatkowski, Pidcock) a provoqué une sélection de onze coureurs, à 35 kilomètres de l’arrivée.
A l’entrée du tour de circuit final (22 km), Kwiatkowski a réussi à sortir, imité quelques minutes plus tard par Cosnefroy qui l’a rejoint à 19 kilomètres de l’arrivée, dans l’avant-dernière ascension.
Derrière les deux hommes, le Belge Tiejs Benoot est sorti en contre-attaque dans le final pour prendre la troisième place. Le grand favori, le Néerlandais Mathieu van der Poel, s’est classé quatrième.
Kevin Geniets classé à la 42e place
Cosnefroy, 26 ans, a signé la meilleure performance d’un coureur français depuis la victoire de Bernard Hinault en 1981. Deux coureurs français seulement ont gagné la course depuis sa création en 1966, année du succès de Jean Stablinski.
Kwiatkowski, champion du monde en 2014, a enlevé la 29e succès de sa carrière.
Côté luxembourgeois, Kevin Geniets (Groupama-FDJ), de nouveau très présent sur le final, a marqué un peu le pas au moment où le bon coup s’est détaché à un peu plus de vingt kilomètres de l’arrivée. Il termine 42e au sein d’un petit groupe pointé à 6’29.
(AFP/LQ)