Le Néerlandais Mathieu van der Poel (Alpecin-Deceuninck) a réalisé une course parfaite en attaque dans le Poggio et en creusant les écarts dans la descente précédant l’arrivée. L’Italien Filippo Ganna (Ineos) et le Belge Wout van Aert (Jumbo-Visma) alors que Tadej Pogacar (UAE) prend la 4e place.
Les plus forts étaient aux avant-postes dans le Poggio, la dernière difficulté de Milan-SanRemo (294 km). Après un forcing de l’équipe Bahrain dans les derniers kilomètres, ce fut au tour des coéquipiers de Tadej Pogacar (UAE) de durcir le rythme.
Dans cette dernière ascension, l’Italien Matteo Trentin, coéquipier de Pogacar laissait un trou et on retrouvait les trois plus grands favoris devant, Tadej Pogacar, mais aussi Wout van Aert (Jumbo-Visma) et Mathieu van de Poel (Alpecin-Deceuninck). En force Filippo Ganna (Ineos) avait rappliqué. Il s’agissait de la bonne échappée.
Juste avant la descente, van der Poel attaquait et dégringolait vers Sanremo pour s’imposer pour la première fois de sa carrière dans ce monument italien. Précisément 62 ans après son grand-père, le Français Raymond Poulidor!
«Je ne pouvais espérer un meilleur scénario, le vent était de face dans la Cipressa et mes jambes étaient fraîches. Je pensais attaquer dans le Poggio et j’ai vu que je creusais un écart sur Pogacar. Je voulais gagner cette course, notamment parce que mon grand-père Raymond Poulidor l’avait emporté», expliquait van der Poel.
Côté luxembourgeois, Luc Wirtgen (Tudor) a été décroché dans la Cipressa, à une vingtaine de kilomètres de l’arrivée, tandis que Kevin Geniets (Groupama-FDJ) fut en vue dans le final en tête de peloton. Il termine dans le groupe principal à la 29e place à 32 secondes de van der Poel.
Luc Wirtgen, qui faisait sa rentrée avant de poursuivre prochainement sur la Semaine Coppi Bartali prend la 82e place à 4’52 » du vainqueur. Son coéquipier de Tudor, Arthur Kluckers qui a longtemps dans le peloton, signe le 109e rang à 7’06. Celui-ci est donc parvenu à terminer son premier monument.
D. B.