L’UCI a annoncé mercredi avoir attribué une licence pour les trois prochaines saisons à l’équipe Lotto-Intermarché, confirmant ainsi le mariage long à se dessiner entre les deux structures belges.
Lotto-Intermarché a aussitôt dévoilé dans un communiqué la liste de ses coureurs autour de sa vedette, Arnaud De Lie, ainsi que sa nouvelle équipe de management emmenée par le directeur général Jean-François Bourlart. «Aujourd’hui, grâce à l’union de deux équipes belges historiques, un nouveau chapitre commence dans le cyclisme international», a réagi ce dernier.
«Ces derniers mois, poursuit-il, nous avons travaillé dur en coulisses pour construire un projet solide, basé sur les fondations de Lotto Cycling Team et Intermarché-Wanty. Nous sommes heureux que l’UCI nous accorde sa confiance pour les trois prochaines années afin de mener ce projet à bien.»
L’UCI a également validé la présence de l’équipe NSN Cycling Team, ex-Israel Premier Tech, dans la liste des dix-huit formations qui feront partie du World Tour, la première division du peloton, pour le nouveau cycle de trois ans qui débute en janvier. L’équipe Lotto, qui a gagné sportivement sa promotion dans le World Tour avec ses résultats de ces trois dernières saisons, et Intermarché, qui y figurait déjà, avaient officialisé en octobre leur projet de fusion en déposant un dossier commun auprès de l’UCI.
Certains coureurs bloqués
Mais le mariage entre les deux structures belges a pris plus de temps que prévu, bloquant certains coureurs en instance de départ comme le Français Louis Barré, annoncé chez Visma-Lease a Bike et qui ne figure pas dans la liste officialisée mercredi par Lotto-Intermarché. Le sprinteur érythréen d’Intermarché, Biniam Girmay, vient, lui, de s’engager avec NSN Cycling, la nouvelle équipe battant pavillon suisse et basée en Espagne qui reprend en grande partie la structure d’Israel PT, visée par des manifestations pro-palestiniennes cette saison.
NSN Cycling fait bien partie des 18 équipes retenues dans le World Tour par l’UCI, ainsi que la formation norvégienne Uno-X, promue. Ce n’est en revanche pas le cas de Cofidis qui, bien que reléguée, a déposé un dossier pour rester dans l’élite au cas où, par exemple, la fusion Lotto-Intermarché capotait.
La formation française figurera donc parmi les 16 équipes UCI ProTeams, c’est-à-dire la deuxième division, en 2026, tout comme les ambitieuses formations suisses Tudor de Julian Alaphilippe et Q36.5 de Tom Pidcock. Figurant dans le haut du panier de la D2, ces trois équipes vont pouvoir participer aux plus grandes courses la saison prochaine.