Accueil | Sport international | [Cyclisme] Marc Hirschi remporte en force la 12e étape du Tour de France

[Cyclisme] Marc Hirschi remporte en force la 12e étape du Tour de France


Le jeune coureur suisse Marc Hirschi n'a pas volé son succès dans cette 12e étape (Photo : AFP).

Le coureur suisse de l’équipe Sunweb s’est imposé en solitaire à l’issue de la 12e étape arrivant à Sarran. Le Slovène Primoz Roglic (Jumbo-Visma)  garde son maillot jaune.

Cela ressemblait à un final d’une classique ardennaise. La 12e étape du Tour de France a souri au jeune espoir Marc Hirschi, 22 ans, portant les couleurs de Sunweb. Hirschi, déjà deuxième de la 2e étape à Nice, puis troisième à Laruns de la 9e étape, a de nouveau épaté par son à propos et sa force.

L’équipe Deceuninck-Quick de Bob Jungels et Julian Alaphilippe a été très active sur le final, mais l’équipe Sunweb en surnombre a semblé supérieure.

Hirschi, qui court pour la première fois le Tour sous le maillot de l’équipe Sunweb, a battu d’une cinquantaine de secondes le Français Pierre Rolland, en avant-garde d’un groupe de poursuite réglé par le Danois Soeren Kragh Andersen, un coéquipier du Suisse, qui prend la troisième place.Champion du monde espoirs 2018, le Suisse s’était incliné face à Julian Alaphilippe à l’arrivée de la deuxième étape à Nice. Il avait aussi frôlé le succès dimanche dernier dans la seconde étape pyrénéenne, à Laruns, où il avait été repris à l’approche de l’arrivée (3e).

Le dernier succès d’un coureur suisse dans le Tour datait de 2012, quand Fabian Cancellara, un voisin de Hirschi, avait gagné le contre-la-montre d’ouverture à Liège (Belgique).

Dans cette étape, la plus longue de l’épreuve avec 218 kilomètres, l’échappée, formée à l’occasion d’une première heure menée tambour battant, a réuni 6 coureurs (Erviti, L. L. Sanchez, Politt, Walscheid rejoints par Asgreen et Burgaudeau). Mais la poursuite de l’équipe Bora a limité l’écart à deux minutes jusqu’à la jonction à 42 kilomètres de l’arrivée, suivie d’une rafale d’attaques.

Un groupe (Soler, Schachmann, Pacher, Benoot, K. Andersen, Hirschi) a fini par se dégager dans l’avant-dernière côte du parcours. Mais la décision s’est faite dans le mur du Suc au May, sur le démarrage de Hirschi qui a forcé l’allure, descente comprise.

Derrière lui, Julian Alaphilippe, finalement retardé par un problème mécanique aux abords de l’arrivée, s’est démené au sein d’un groupe qui est resté à une cinquantaine de secondes.

Le peloton, avec les favoris, est arrivé avec un retard supérieur à deux minutes.

Ce vendredi, la 13e étape, entre Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme) et le Puy Mary (Cantal), présente le dénivelé le plus important de cette édition, 4400 mètres, au long des 191,5 kilomètres. Sept ascensions figurent sur le parcours qui se conclut par la montée jusqu’au Pas de Peyrol, très raide dans sa partie finale et classée en première catégorie.

(AFP/LQ)