Journée portugaise sur le Giro : Ruben Guerreiro a enlevé la 9e étape, dimanche, à Roccaraso dans les Abruzzes, et Joao Almeida a conservé le maillot rose de leader.
Almeida (Deceuninck) a fléchi dans la montée d’arrivée mais a limité la perte de temps par rapport au Danois Jakob Fuglsang, le favori qui s’est montré le plus fort sur la rampe finale avec le Néerlandais Wilco Kelderman.
Au classement général, le Portugais compte désormais 30 secondes d’avance sur Kelderman et 39 secondes sur l’Espagnol Pello Bilbao. L’Italien Vincenzo Nibali, légèrement décroché dans le final, occupe la 5e place, à 57 secondes, devant Fuglsang, désormais pointé à 1 min 01 sec.
Pour la victoire d’étape, Guerreiro a distancé dans les derniers hectomètres son dernier compagnon, le rouleur espagnol Jonathan Castroviejo. Guerreiro, qui est âgé de 26 ans, a signé la deuxième victoire d’un coureur portugais dans le Giro, 31 ans après Acacio da Silva.
Ruben Guerreiro (EF Pro Cycling) s’est imposé devant Jonathan Castroviejo (INEOS Grenadiers) sur la 9e étape du #Giro2020 à Roccaraso. #Giro #Giro103 #Giroditalia #Giroditalia2020 pic.twitter.com/TNsp8hi4A3
— Les Rois du Peloton (@LRoisDuPeloton) October 11, 2020
Le jeune Danois Mikkel Bjerg (21 ans), trois fois champion du monde espoirs du contre-la-montre, a pris la troisième place dans cette dure étape de moyenne montagne, longue de 208 kilomètres et courue le plus souvent sous la pluie. Il a donné aussi à l’équipe Education First son deuxième succès depuis le départ, après celui de l’Équatorien Jonathan Caicedo, lundi dernier, lors de la première arrivée au sommet, sur l’Etna.
Après un début d’étape ultra-rapide (50,6 km dans la première heure), la course a été ouverte par une échappée de huit coureurs (Castroviejo, Frankiny, Guerreiro, O’Connor, Samitier, Sepulveda, Visconti et Warbasse, rejoints ensuite par Berg).
L’équipe d’Almeida, a contrôlé l’écart, inférieur à 7 minutes, avant d’être relayée par les hommes de Nibali à moins de 40 kilomètres de l’arrivée. Le peloton, réduit, s’est présenté au pied de la montée finale (9,6 km à 5,7 %) avec un retard approchant quatre minutes sur le groupe de tête. Castroviejo, seulement suivi par Guerreiro, est passé à l’attaque à l’approche des 6 derniers kilomètres, sans parvenir ensuite à décrocher son compagnon.
LQ/AFP