Archi-dominateur mais très maladroit, Rennes (L1) a été éliminé par une valeureuse équipe de Nancy (L2), qui l’a emporté aux tirs au ut (1-1, 4 tab à 3), dimanche en 16e de finale de la Coupe de France.
Avec une équipe très remaniée entre les blessés, les joueurs atteints du Covid et ceux partis à la Coupe d’Afrique des nations, le Stade rennais est tombé dans le piège de l’ASNL, qui était elle aussi pourtant très diminuée. Comme au tour précédent où ils s’étaient qualifiés aux tirs au but à Troyes (L1) après avoir terminé la rencontre à huit, les Lorrains, derniers de Ligue 2, ont encore accompli un miracle face au quatrième de L1.
Ils peuvent remercier leur gardien Baptiste Valette, auteur de plusieurs parades décisives durant la rencontre (18e, 33e, 38e, 81e) avant de repousser 3 des 6 tentatives rennaises lors de la séance des tirs au but. Dominés par les Bretons, les Nancéiens avaient longtemps résisté grâce à Valette… et à la maladresse de Sehrou Guirassy. L’attaquant rennais a en effet manqué un penalty en tirant largement au-dessus (30e), avant de buter sur le portier adverse (38e), de manquer le cadre en position idéale (40e, 51e) ou de tirer sur le poteau (46e).
Jérémy Doku pensait alors avoir fait le plus dur en ouvrant le score logiquement peu avant l’heure de jeu d’une belle frappe enroulée du gauche (58e). Mais l’ASNL s’est accrochée et a réussi à égaliser contre le cours du jeu grâce à une tête de Mickaël Biron (1-1, 78e). Nancy, toujours entraîné par Benoît Pedretti, qui avait annoncé fin décembre vouloir mettre fin à l’intérim qu’il assure sur le banc depuis fin septembre, a ensuite résisté avant de faire la différence lors de la séance de tirs au but marquée notamment par les échecs des Rennais Gaëtan Laborde et Loïc Badé.
AFP