On dispute ce week-end les 32es de finale de la Coupe, avec notamment des affiches Metz – Clermont et Thionville – Marseille.
Metz – Clermont ce soir (20 h 45) et le choc Lens – Monaco dimanche sont les deux seules affiches entre clubs de Ligue 1, qui entrent en lice lors des 32es de finale de la Coupe de France disputés ce week-end. Ces 32es s’ouvriront ce soir à 18 h par Pau (L2) – Nantes (L1). Cinq autres rencontres mettront aux prises des clubs de Ligue 1 et des clubs de Ligue 2 parmi lesquelles deux derbys, tous deux disputés dimanche. Le premier aura lieu en Bretagne entre Guingamp (L2), double vainqueur de l’épreuve en 2009 et 2024, et Rennes (L1), sa victime lors de ces deux finales, lauréat de l’édition 2019. Le second opposera en Normandie Le Havre (L1) et Caen (L2).
Dans les matches déséquilibrés, propres à la Coupe de France, Revel (Régional 1) défiera le Paris Saint-Germain, champion de France, leader de Ligue 1, recordman du nombre de victoires en Coupe de France avec 14 titres, et vainqueur du Trophée des champions (son douzième) face à Toulouse (2-0) mercredi. Cinq divisions d’écart séparent les deux clubs dont l’affrontement clôturera ces 32es de finale, dimanche à 20 h 45, au stade Pierre-Fabre de Castres, habituellement dévolu aux rugbymen du Castres Olympique.
«La joie indescriptible des joueurs de l’US Revel, équipe de Régional 1, à l’annonce du tirage au sort les opposant au Paris Saint-Germain, permet ainsi de mesurer à quel point la Coupe de France est bien ce creuset d’émotions dans lequel nous prenons toujours autant de plaisir», s’est réjoui Philippe Diallo, le président de la fédération, en commentant l’affiche la plus déséquilibrée de ce tour, qui verra aussi les amateurs de l’US Thionville défier Marseille dimanche (14 h 30) à guichets fermés au stade Saint-Symphorien de Metz (28 786 places).
Thionville et ses ex de DN peuvent y croire
Leaders invaincus de leur groupe de National 3, les Lusitanos, emmenés par une demi-douzaine d’anciens joueurs de BGL Ligue (Vincent Collet, Maxime De Taddeo, Adrien Ferino, Ryad Habbas, Thibaut Jacquel, Ibrahim Baradji et bientôt Jérémie Branca, sachant que le gardien Théo Junker a évolué une saison en PH à Hostert, en 2015/2016), ont le droit d’espérer : tout nonuple vainqueur de la compétition qu’il est, sur les cinq dernières saisons, Marseille s’est fait éliminer deux fois par des équipes de N2, et une fois en 2023 par une formation de N1.
Les deux clubs d’outre-mer toujours en course se déplaceront en métropole en quête d’un exploit, eux aussi. Les Guadeloupéens du Moule (Régional 1) défient Romorantin (National 2) demain et la tâche sera plus ardue encore pour les Martiniquais du Golden Lion (Régional 1) qui affronteront Lille (L1) au même moment. Le tirage au sort des 16es de finale, disputés le week-end des 20 et 21 janvier, aura lieu lundi à 19 h. Enfin, «le stade qui accueillera la finale sera choisi après les quarts ou demi-finales pour que la confrontation se déroule sur terrain neutre», a annoncé Philippe Diallo, étant donné que le stade de France, qui accueille habituellement la finale, est retenu pour les JO-2024.