Le comité international olympique (CIO) pourrait « très certainement » choisir dès le 1er décembre un ou plusieurs sites candidats pour les JO d’hiver 2030, dont les Alpes françaises font partie, afin d’entamer un « dialogue ciblé », a expliqué mercredi le président du comité olympique français David Lappartient.
Selon le président du comité olympique français (CNOSF), dont l’élection a été ratifiée à plus de 95% des voix lors d’une assemblée générale du CNOSF mercredi, le président du CIO Thomas Bach a été « très impressionné » par la candidature conjointe des régions Auvergne Rhône-Alpes et Provence Alpes-Côte d’Azur.
Les présidents des deux régions, respectivement Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, ont en effet accompagné David Lappartient et Marie-Amélie Le Fur, présidente du comité paralympique et sportif français (CPSF), pour aller défendre cette candidature à Lausanne au siège du CIO le mardi 7 septembre.
« On avait deux régions qui étaient candidates (…) On a préféré additionner que soustraire. Il y aura forcément un peu plus de complexité. Mais c’est aussi sans doute une chance d’utiliser des lieux qui sont faits pour ça », a-t-il ajouté.
« Notre objectif c’est de rentrer en dialogue ciblé (avec le CIO). Ils choisiront un ou plusieurs sites. On verra, c’est le CIO qui prendra cette décision, ça se déroulera très certainement au 1er décembre prochain à la commission exécutive du CIO », a explique David Lappartient, l’un des trois membres français du CIO.
« Oui, on aura de la neige », a aussi affirmé le président du CNOSF, assurant que le projet était également d’utiliser « le moins de neige culture possible ». Parmi les autres villes candidates figurent notamment Sapporo (Japon), Stockholm (Suède) et Salt Lake City (Etats-Unis) et la Suisse s’est aussi récemment lancée dans la course .
Cette candidature française, dont le budget prévu tourne autour de 1,5 milliard d’euros, doit détailler précisément ses sites pour le 15 octobre, puis « nous aurons ensuite à passer début novembre devant la commission du CIO des sites hôtes des Jeux olympiques », a précisé David Lappartient.
Luc Tardif, président de la Fédération internationale de hockey a estimé qu’il y avait » une fenêtre de tir » pour la France et que « cette opportunité ne se reproduirait pas dix fois », face « à la Suède et à la Suisse ».