Acculé, le Paris SG joue son destin contre Manchester United et Edinson Cavani, son ex-buteur, mercredi (21h00) à Old Trafford, où un échec les éloignerait des huitièmes de finale de Ligue des champions.
Encore deux « finales » à gagner. S’il a accompli une partie du chemin qui le sépare de la qualification en battant le RB Leipzig mardi dernier (1-0), le PSG est encore loin d’être arrivé.
Le club vice-champion d’Europe doit réussir le carton plein, ou alors faire mieux que le club allemand lors des deux dernières journées, pour s’assurer de ce ticket qui demeure le minimum au vu de ses grandes ambitions.
Les Parisiens (6 pts) restent maîtres de leur destin, mais un revers à Manchester chez le leader du groupe (9 pts), couplé à un succès (18h55) de Leipzig (6 pts) au Basaksehir Istanbul (3 pts), mettrait en péril leurs chances de finir à l’un des deux premières places qualificatives.
Une élimination dès la phase de groupes, du jamais vu sous l’ère qatarienne initiée en 2011, serait un accident à la fois sportif et financier pour le club, qui a disputé cet été sa première finale de C1 (perdue 1-0 contre le Bayern).
Avant d’aller défier les « Red Devils », le spectre du scénario noir s’ajoute aux inquiétudes du moment, liées à la piètre qualité de jeu affichée depuis le retour de la trêve internationale de novembre.
Le PSG « à 150% »
Il faut « jouer davantage en équipe, sinon ça va être difficile », a reconnu la superstar Neymar samedi.
Le N.10 brésilien se sait attendu en Angleterre, un pays où il n’a jamais marqué en quatre visites, tout comme Kylian Mbappé, qui reste sur huit matches consécutifs de C1 sans but.
« On a passé des moments difficiles, mais il faut oublier tout ça. On a une +finale+ à jouer, il faut être à 150%. Il faut jouer avec de la personnalité, sans peur », a expliqué le milieu Marco Verratti.
Le retour du métronome italien, absent à l’aller, offre une bonne raison d’espérer à l’entraîneur Thomas Tuchel avant « un des plus grands challenges au monde » à Old Trafford, comme il l’a appelé.
En face, Manchester United, qui n’a besoin que d’un point pour se qualifier, reste sur deux démonstrations offensives à domicile en C1 (5-0, 4-1), porté par ses cadres Marcus Rashford et Bruno Fernandes.
Quand ces deux-là ne rayonnent pas, Cavani peut surgir: l’Uruguayen a réussi, dimanche à Southampton (3-2), un doublé et une passe décisive qui rappellent que le « Matador » n’a rien perdu de sa grinta avant de retrouver le club qu’il a quitté cet été après huit années prolifiques.
« Il n’a pas besoin de nous montrer sa qualité », a glissé Tuchel à l’intention du meilleur buteur de l’histoire du PSG (200 buts).
AFP