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[Athlétisme] Le marathon de Metz aura bien lieu !


Si, dans trois semaines, la distanciation et les masques seront de rigueur, le marathon de Metz, lui, aura bien lieu. (Photo RL /Anthony Picoré)

C’était le dernier obstacle devant les organisateurs : ce jeudi, la préfecture de Moselle a donné son accord pour la tenue du marathon de Metz, le 18 octobre. Une excellente nouvelle, dans un calendrier déserté par les grands événements.

Hubert Ehrminger a vécu quelques journées difficiles, ces derniers temps. Même «convaincu» par un protocole sanitaire très strict mis en place avec ses équipes , le président de l’association du marathon de Metz attendait de pied ferme la décision préfectorale concernant le maintien de son épreuve, le 18 octobre prochain au départ du plan d’eau. «Je mentirais si je disais qu’on n’a pas eu de hauts et de bas mais l’heure est désormais à la mobilisation», explique le Mosellan.

Attendue en début de semaine, la décision a pris, en coulisses, un peu plus de temps que prévu. Parce que «la préfecture a suivi ce dossier de très près» et que la situation sanitaire, toujours instable en France, a évolué, le dénouement n’a eu lieu que ce jeudi, en début d’après-midi, après consultation de l’agence régionale de santé. «On a eu le feu vert officiel entre 12 et 14 h», avoue Hubert Ehrminger. «J’ai été un peu soulagé en ayant vu, dans la matinée, que le semi-marathon de Nancy avait été autorisé par la préfecture de Meurthe-et-Moselle. J’ai d’ailleurs immédiatement envoyé un message à l’organisation nancéienne pour la féliciter.» Son second message du jour est, lui, allé à François Grosdidier, le nouveau maire de Metz qui avait poussé dans le sens du maintien  : «Je lui ai dit qu’on allait organiser le plus beau marathon de France! »

Une jauge à 4 500 participants

Et l’un des seuls : alors que tous, ou presque, ont choisi de baisser le rideau, l’épreuve messine n’a jamais renoncé.

À vingt-deux jours de l’événement et alors que les chiffres «sont très bons , notamment sur le marathon où nous sommes stables par rapport à l’an passé», le temps est compté mais «nos fournisseurs étaient prévenus et on a déjà commencé à appuyer sur des boutons verts un peu partout».

Fixée aux alentours des 4 500 inscrits, la jauge sera, à coup sûr, pleine. Tant mieux, pour Hubert Ehrminger : «Plus que les autres années, on a besoin de sourires et d’une fête.»

Michael Perret (Le Républicain lorrain)