L’équipe TF Sport qui roulait sur Aston Martin a terminé deuxième de la catégorie GTE-AM où étaient engagées pas moins de 23 voitures.
C’est un grand début dans les 24 Heures du Mans qu’a réalisé Dylan Pereira (24 ans) et son équipe TF Sport en prenant dimanche la deuxième place de la catégorie GTE-AM. «C’est un sentiment formidable d’avoir réussi, cela en vaut la peine !», s’exclamait-il hier après coup.
Passant des relais appuyés de trois heures, le pilote luxembourgeois qui faisait équipe avec l’Anglais Ben Keating et le Brésilien Felipe Braga, aura réussi une performance solide qui a été remarqué par les observateurs.
Si la glissade de Felipe Braga sur le sol mouillé avait craindre une issue moins favorable, l’équipe TF Sport a su se remobiliser. «On a quand même eu un peu de chance dans l’accident, en même temps une Porsche assez lourde s’est envolé, il y avait donc une voiture de sécurité. En conséquence, nous n’avons pas perdu autant de temps que prévu. Notre équipe a également fait un excellent travail, car en plus des pneus, ils ont également dû changer le diffuseur, ce qui était dû à des pièces en caoutchouc qui s’envolaient et l’avaient endommagé», explique Dylan Pereira.
«Vous frissonnez vraiment jusqu’au drapeau à damier…»
C’est avec ses longs relais la nuit puis le matin, que Pereira a attiré l’attention de tous. Toujours le plus rapide de tous les pilotes GTE-AM, il a aussi signé le meilleur temps au tour de la catégorie : «Ça s’est très bien passé, je peux être vraiment content de ma course ici. La vitesse était là, nous n’avons pas eu de problème majeur. Maintenant j’espère que les choses se passeront bien pour mes coéquipiers dans les phases finales», a déclaré Pereira, premier luxembourgeois à avoir su briller au Mans.
Ben Keating et Felipe Fraga ont ensuite eu la tâche d’emmener la voiture en toute sécurité à l’arrivée, tout en restant pas loin derrière la Ferrari de tête (N° 83). Mais un arrêt supplémentaire de Keating, en raison de brèves pannes de moteur, a réduit les chances d’atteindre la victoire de classe.
«Mais même être sur le podium signifie beaucoup ici, et ce n’est pas seulement une belle récompense pour nous les pilotes, mais surtout pour toute l’équipe, pour qui ces 24 heures a représenté beaucoup de travail», a conclu Pereira, qui a confessé ses émotions : «Tout peut arriver, vous frissonnez vraiment jusqu’au drapeau à damier…»
(LQ)