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ZithaKlinik : la démission de la direction exigée


Ni le ministère de Lydia Mutsch ni la CNS ne sont représentés au sein du conseil d'administration. (Photo : Archives LQ)

Le conseil médical n’y va pas de main morte dans une lettre ouverte adressée au conseil d’administration des hôpitaux Robert-Schuman.

Le conseil médical demande aussi la réorganisation du conseil d’administration.

En mars de cette année, les parlementaires ont adopté un projet de loi sur l’agrandissement et la modernisation de la ZithaKlinik à hauteur de 55,5 millions d’euros. Mais bientôt, les premières voix discordantes se faisaient entendre. À commencer par la pétition de l’hôpital Sainte-Marie à Esch-sur-Alzette, craignant une réduction du personnel, suivi du départ des neurologues de la ZithaKlinik et de la démission de son directeur, Philippe Turk. Dans un courrier adressé au conseil d’administration, le collège médical de la ZithaKlinik redoute l’existence d’un plan alternatif, en contradiction avec le projet de loi voté à la Chambre, le fameux «scénario 2+». Ce plan prévoirait la concentration des services de médecine aiguë au Kirchberg. Deux psychiatres confirment en avoir entendu parler.

Vendredi, enfin, dans une lettre ouverte, d’anciens présidents et membres du conseil médical de la ZithaKlinik attaquent frontalement le conseil d’administration de la direction des hôpitaux Robert-Schuman, lui reprochant ses «problèmes de gouvernance» et sa gérance «opaque». D’après eux, un plan alternatif engendrerait un «problème de santé publique majeur».

Ils se montrent «consternés par les manipulations et les fourberies opérées par certains membres du conseil d’administration et de la direction des hôpitaux Robert-Schuman». Ils se révoltent aussi contre les «méthodes déloyales» qui ont accompagné la fusion mentionnée plus haut et soulignent que la ZithaKlinik «doit rester un hôpital performant». Jamais ils n’accepteront «que le sort de l’établissement et de son personnel soit compromis».

Le problème de gouvernance commencerait par la nomination des membres du conseil d’administration (CA), jugée «discutable pour une institution financée par les deniers publics». En effet, comme le soulignent les auteurs, forts de leur expérience, trois des membres du CA seraient nommés par la supérieure générale de l’Ordre des Franciscaines de la Miséricorde, un autre encore par l’archevêché de Luxembourg. Ensemble, ils choisiraient les autres membres, parmi lesquels il n’y a aucun représentant «des principaux bailleurs de fond» : ministère de la Santé et Caisse nationale de santé (CNS). De même, n’y aurait-il qu’un seul médecin qui, de surcroît, exercerait à l’étranger.

Une communication «cynique»

Les auteurs dénoncent une situation en contradiction avec le règlement grand-ducal relatif, qui exige en outre la présence du délégué du conseil médical, qu’en réalité on ne laisserait pas participer aux réunions et qu’on informerait tout au plus des décisions prises…

Il y aurait donc une réelle «opacité, une non-transparence et une absence de communication», dont le «silence» entourant la démission récente du directeur général adjoint serait le «symptôme». Le conseil juge en outre «cynique» la communication optimiste du CA, quand en réalité le «climat de défiance» serait à son «comble». Il demande donc la démission de la direction et la réorganisation du conseil d’administration dans le sens de l’«excellence médicale».

Frédéric Braun

Un commentaire

  1. A proprement dis ce problème des hôpitaux, sa parvienne dans presque certaine payés, ce qui signifie ou il ya la détente de citoyenne, en fais face d’une ou plusieurs obstacles pour bien retournée l’image au public que l’administration ou le système a une mouvais gestion, c’est un un mauvais réputation a l’encontre les gestion du l’état, mais si non Or dire plutôt, si voulu de quelque parti qui veulent faire montre l’image sombre …, si en veut établirai ou maintenir la rigueur au lieux dite public santé, contrairement ce que se passe a ‘Luxembourg’, Un pays a population peu, une vie stable, en peux imaginer des stagner des décision pareille….il faut mettre les hommes sages a leur place pour mettre les choses a sa valeur initiales ‘la santé si le lieux le plus saint pour ce mettre plus a l’aise’…préservant le… !!!, MERCI BIEN