La ministre de la Défense s’est rendu au Royaume-Uni pour s’entretenir, entre autres, avec son homologue britannique.
Les 9 et 10 septembre, la ministre de la Défense Yuriko Backes s’est rendue à Londres pour une visite de travail. Elle a notamment participé au salon Defence & Security Equipment International, qui comptait cette année plus de 1600 exposants. La ministre a visité le pavillon luxembourgeois abritant douze entreprises actives dans le secteur de la défense. «La première participation du Luxembourg à la DSEI de Londres, avec notre propre pavillon, illustre notre détermination à dynamiser davantage le secteur de la défense et montre que ces efforts portent déjà leurs fruits, s’est félicité Yuriko Backes. L’écosystème industriel de défense du Grand-Duché se développe concrètement, avec des entreprises établies et de nouveaux acteurs qui développent des solutions innovantes et internationalement reconnues.»
«La collaboration entre les Alliés européens est essentielle»
En marge de la conférence, la ministre de la Défense a eu une entrevue bilatérale avec son homologue britannique, Lord Vernon Coaker. Les discussions ont notamment porté sur le soutien militaire en faveur de l’Ukraine, le renforcement du pilier européen de l’OTAN, et la coopération bilatérale en matière de défense. La ministre a souligné que «l’excellente coopération entre nos deux pays devra s’étendre davantage sur le domaine de la défense. La collaboration entre les Alliés européens est essentielle pour la crédibilité de notre Alliance.»
Yuriko Backes a également participé, via vidéoconférence, à la 30e réunion du Ukraine Defence Contact Group, qui regroupait, sous la présidence du ministres de la Défense allemand, Boris Pistorius, et du secrétaire d’Etat anglais, John Healey, les représentants des 56 pays partenaires de l’Ukraine. À l’occasion de son intervention, la ministre a noté que le «soutien pour l’Ukraine continuera aussi longtemps que nécessaire. Nous devrons fournir à l’Ukraine les moyens de se défendre et d’assurer sa sécurité, ce qui constituera une condition indispensable pour tout accord de paix».