En France, dès janvier 2017, le surteintage des vitres avant des véhicules sera interdit et passible de sanction. Au Luxembourg, le problème ne se pose pas, les vitrages étant soumis à vérification lors du contrôle technique et ayant fait l’objet d’une homologation au préalable.
Le décret français qui entrera en vigueur au 1er janvier 2017 prévoit que les vitrages ne présentant pas le taux minimal de transparence de 70%, exigé pour l’homologation des véhicules sortant d’usine, fassent l’objet de sanctions. A savoir une amende de 135 euros ainsi qu’un retrait de trois points du permis de conduire.
Ceci en respect des directives européennes édictées en termes de sécurité routière. En effet, le surteintage ne permet pas de détecter l’usage d’un téléphone au volant ou un défaut de port de la ceinture, par exemple.
La législation luxembourgeoise déjà plus restrictive
Le Grand-Duché n’a-t-il pas intérêt à s’inspirer de son voisin français et adapter sa politique en la matière ? Interrogation soulevée dans une question parlementaire adressée au ministre de la Sécurité intérieure et à celui du Développement durable et infrastructures.
« Contrairement à la France, où les textes étaient moins restrictifs, la législation luxembourgeoise tient compte des textes internationaux. Il n’y a donc aucune raison de modifier les dispositions afférentes », ont fait valoir les ministres. « En effet, au Luxembourg, les vitrages sont vérifiés lors des contrôles techniques périodiques. L’apposition de films plastiques sur les vitres avant n’est pas explicitement défendue, mais le film doit faire l’objet d’une homologation dans un des pays membres de l’UE et correspondre aux exigences d’homologation. »
Le Quotidien