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Visite de John Kerry au Luxembourg : «Une amitié très spéciale»




Malgré la lourde actualité internationale, une certaine effervescence entourait samedi la visite de John Kerry à Luxembourg. (Photo : Editpress)

Le secrétaire d’État américain John Kerry a profité de son passage au Luxembourg pour évoquer les relations très étroites des deux pays.

Malgré la lourde actualité internationale, une certaine effervescence entourait samedi la visite de John Kerry à Luxembourg. Après avoir été reçu en tout début d’après-midi par le Grand-Duc héritier Guillaume au Palais grand-ducal, le secrétaire d’État américain a été applaudit pendant le bref parcours pour rejoindre Jean Asselborn qui l’attendait devant le ministère des Affaires étrangères. Cet accueil chaleureux est venu confirmer les relations étroites qu’entretiennent les États-Unis et le Luxembourg.

«Laissez-moi dire, qu’elle plaisir cela fait d’être ici au Luxembourg, particulièrement sur invitation de mon bon ami Jean Asselborn. Ensemble nous avons entretenu une relation de travail très étroite que j’ai vraiment apprécié. Plus important encore, je respecte et apprécie beaucoup les nombreuses contributions du Luxembourg, mais aussi son courage, pour faire face aux nombreux défis auxquels on doit faire face dans le monde», a tenu à souligner John Kerry. Jean Asselborn n’a pas hésité à lui retourner le compliment. «John Kerry est très apprécié au niveau de l’UE.

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Tous mes collègues connaissent son expérience et sa compétence. J’ai eu le privilège, d’avoir de très bonnes discussions avec lui, que ce soit au Conseil de sécurité de l’ONU, au niveau de l’UE ou encore au-delà», a affirmé le chef de la diplomatie luxembourgeois.

«Je tiens à remercier le Luxembourg pour une amitié très spéciale», a poursuivi John Kerry, en rappelant notamment les liens qu’entretiennent les pays en raison des deux Guerres mondiales. «La voix du Luxembourg a du poids. Elle est bien plus importante que ne laisse-le deviner sa population ou sa superficie. On a du respect pour cela», a conclu le secrétaire d’État cet échange de politesses très franc.


David Marques