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Vers plus d’égalité parmi les décideurs


Le Conseil de gouvernement a adopté, vendredi, un projet de loi visant à renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes dans les organes décisionnels de sociétés cotées en Bourse. Il s’agit d’une directive européenne qui doit être ancrée dans la législation nationale.

Le Conseil de gouvernement a adopté, vendredi, un projet de loi visant à renforcer l’égalité entre les hommes et les femmes dans les organes décisionnels de sociétés cotées en Bourse. Il s’agit d’une directive européenne qui doit être ancrée dans la législation nationale.

Plus concrètement, les sociétés cotées dans un ou plusieurs États membres de l’UE, et qui ont leur siège au Luxembourg, devront «veiller à ce que, au plus tard le 30 juin 2026, les membres du sexe sous-représenté occupent au moins 33 % de tous les postes d’administrateurs, tant exécutifs que non exécutifs». Les PME ne sont pas concernées par cette obligation légale. 

«Une meilleure représentation des femmes dans les organes de décision serait bénéfique pour les entreprises elles-mêmes et pour l’économie en général», souligne le ministre des Finances, Gilles Roth, dans l’exposé des motifs du projet de loi. «Ces grandes sociétés ont une importance économique particulière et bénéficient d’une grande visibilité, ce qui rend l’adoption de mesures en matière de promotion de l’égalité entre les femmes et les hommes au niveau de ces sociétés particulièrement efficace», ajoute-t-il.

Le choix du gouvernement luxembourgeois est tombé sur le seuil des 33 %. Une autre option était d’imposer aux sociétés que «les membres du sexe sous-représenté occupent au moins 40 % des postes d’administrateurs non exécutifs». «Afin de promouvoir une représentation plus équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils, il importe que les sociétés cotées accroissent la proportion de membres du sexe sous-représenté à tous les postes décisionnels, et non pas aux seuls postes d’administrateurs non exécutifs», justifie le ministre Gilles Roth.