Les discussions autour de la renaturation des cours d’eau ont commencé ce mardi. Elles constituent une première étape pour identifier des solutions afin de renforcer la biodiversité.

Le ministère de l’Environnement a organisé une première table ronde «Renaturéierungsdësch» avec le ministère des Affaires intérieures et l’Administration de la gestion de l’eau, ce mardi 11 novembre, au château de Senningen. Cette initiative marque le lancement d’un processus de concertation nationale pour renforcer les efforts de renaturation des cours d’eau du pays. Elle s’inscrit dans les engagements du gouvernement visant à renforcer la résilience du territoire face aux impacts du changement climatique mais aussi à améliorer et préserver durablement la qualité des milieux aquatiques.

L’objectif principal de la table ronde est de créer une compréhension commune des enjeux, de recueillir les besoins et priorités des acteurs et d’identifier les obstacles freinant la mise en œuvre des projets sur le terrain. Les échanges se sont articulés autour de témoignages concrets illustrant les bénéfices des renaturations, suivis d’une discussion portant sur les solutions envisageables pour surmonter les obstacles fonciers, juridiques, organisationnels et financiers. «La renaturation présente de multiples bénéfices : c’est un levier puissant pour renforcer la biodiversité et pour protéger nos citoyens des inondations», a rappelé le ministre de l’Environnement, Serge Wilmes.

Pour Léon Gloden, ministre des Affaires intérieures les bienfaits des renaturations «ne se limitent pas seulement à la protection de l’eau, ils visent aussi à réduire les inondations.» Selon lui, les renaturations concernent donc également la résilience des communes, «un sujet sur lequel nous travaillons activement dans le cadre de la plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophe.»

Le «Renaturéierungsdësch» se poursuivra dans les mois à venir avec les travaux des groupes de travail thématiques. Leur but sera d’identifier des solutions concrètes et d’établir un plan d’action. Ces résultats seront soumis au Conseil de gouvernement.