La ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur était à Bruxelles pour évoquer la mobilité étudiante dans l’UE.
La ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin, a participé jeudi et vendredi à la réunion informelle des ministres de l’Enseignement supérieur de l’Union européenne, sous présidence belge, à Bruxelles.
Le sujet de discussion pendant ces deux journées était la mobilité étudiante et les différentes façons dont celle-ci est traduite et ressentie par chaque État membre.
Stéphanie Obertin a souligné l’importance de la mobilité étudiante pour le Luxembourg. Elle est «primordiale» pour le pays a-t-elle rappelé à ses homologues. En effet, près de 80 % des étudiants résidents luxembourgeois étudient à l’étranger, un taux inégalé au sein de l’UE.
Une mobilité qui est encouragée aussi, selon elle, grâce au système d’aide financière pour études supérieures. Selon les données du ministère, plus de 50 % des étudiants à l’université du Luxembourg n’ont pas obtenu leur diplôme de fin d’études secondaires au Luxembourg.
Pour rappel, au Grand-Duché, tous les étudiants de bachelor de l’université sont tenus d’effectuer un semestre d’études à l’étranger.
Pour la ministre, il est essentiel de maintenir cette ouverture et cet échange international. Selon Stéphanie Obertin, outre la portabilité des bourses et l’existence de systèmes de soutien, y compris européens, comme le programme Erasmus+, l’assurance qualité est essentielle pour faciliter cette mobilité, notamment en permettant une reconnaissance automatique des qualifications.
Dans ce contexte, la ministre a salué la signature du traité sur la reconnaissance automatique des diplômes de l’enseignement supérieur entre les pays du Benelux et les États baltes, qui entrera en vigueur le 1er mai.