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Une discussion autour de l’intelligence artificielle


De g. à dr. : Stéphanie Obertin et la commissaire Ekaterina Zaharieva. (Photo : mesr)

La commissaire européenne en charge des Start-up, de la Recherche et de l’Innovation, Ekaterina Zaharieva, était à Luxembourg ce lundi. Elle a rencontré la ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin.

La ministre de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, Stéphanie Obertin, a accueilli hier Ekaterina Zaharieva, commissaire européenne en charge des Start-up, de la Recherche et de l’Innovation, pour un échange approfondi consacré aux grandes priorités européennes et nationales en matière de recherche, d’innovation et de technologies avancées.

La ministre et la commissaire ont discuté de l’état d’avancement des négociations autour du prochain programme-cadre pour la recherche et l’innovation (FP10), toujours nommé Horizon Europe et doté par la Commission d’une enveloppe proposée de 175 milliards d’euros, soit près du double du programme actuel. 

La rencontre a également permis d’aborder les initiatives européennes dans le domaine de l’intelligence artificielle. Dans ce contexte, Stéphanie Obertin a rappelé que le gouvernement a adopté en mai dernier une approche nationale intégrée en matière d’IA, de données et de technologies quantiques. Le communiqué du ministère ajoute que la commissaire Zaharieva s’est félicitée du soutien du Luxembourg en faveur d’un programme Horizon Europe ambitieux basé sur l’excellence à travers tous les secteurs. Elle a donné de premières explications sur le paquet numérique que la Commission européenne vient de publier, notamment le train de mesures «omnibus» dans le domaine du numérique, qui vise à simplifier les règles relatives à l’intelligence artificielle (IA), à la cybersécurité et aux données. Elle a aussi rappelé l’importance des investissements, publics mais aussi privés, dans la recherche et le développement, y compris pour les technologies à double usage ou les infrastructures physiques comme les AI Factories. Au-delà de booster la compétitivité européenne, ces investissements jouent un rôle clef dans l’attractivité du Luxembourg comme hub d’excellence scientifique.